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  • C’était alors que le présent des dieux

    C’était alors que le présent des dieux Plus doucement s’écoule aux yeux de l’homme, Faisant noyer dedans l’oubli du somme Tout le souci du jour laborieux; Quand un démon apparut à mes yeux Dessus le bord du grand fleuve de Rome, Qui, m’appelant du nom dont je me nomme, Me commanda regarder vers les cieux […] Plus

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  • Comme le marinier, que le cruel orage

    Comme le marinier, que le cruel orage A longtemps agité dessus la haute mer, Ayant finalement à force de ramer Garanti son vaisseau du danger du naufrage, Regarde sur le port, sans plus craindre la rage Des vagues ni des vents, les ondes écumer ; Et quelqu’autre bien loin, au danger d’abîmer, En vain tendre […] Plus

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  • Sacrés coteaux, et vous saintes ruines

    Sacrés coteaux, et vous saintes ruines, Qui le seul nom de Rome retenez, Vieux monuments, qui encor soutenez L’honneur poudreux de tant d’âmes divines : Arcs triomphaux, pointes du ciel voisines, Qui de vous voir le ciel même étonnez, Las, peu à peu cendre vous devenez, Fable du peuple et publiques rapines ! Et bien […] Plus

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  • Ne pense pas, Bouju, que les nymphes latines

    Ne pense pas, Bouju, que les nymphes latines Pour couvrir leur traïson d’une humble privauté, Ni pour masquer leur teint d’une fausse beauté, Me fassent oublier nos nymphes angevines. L’angevine douceur, les paroles divines, L’habit qui ne tient rien de l’impudicité, La grâce, la jeunesse et la simplicité Me dégoûtent, Bouju, de ces vieilles Alcines. […] Plus

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  • J’aime la liberté, et languis en service

    J’aime la liberté, et languis en service, Je n’aime point la cour, et me faut courtiser, Je n’aime la feintise, et me faut déguiser, J’aime simplicité, et n’apprends que malice ; Je n’adore les biens, et sers à l’avarice, Je n’aime les honneurs, et me les faut priser, Je veux garder ma foi, et me […] Plus

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  • Scève, je me trouvai comme le fils dAnchise

    Scève, je me trouvai comme le fils d’Anchise Entrant dans l’Élysée et sortant des enfers, Quand après tant de monts de neige tous couverts Je vis ce beau Lyon, Lyon que tant je prise. Son étroite longueur, que la Saône divise, Nourrit mille artisans et peuples tous divers : Et n’en déplaise à Londre, à […] Plus

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  • Comme le marinier, que le cruel orage

    Sonnet XXXIV. Comme le marinier, que le cruel orage A longtemps agité dessus la haute mer, Ayant finalement à force de ramer Garanti son vaisseau du danger du naufrage, Regarde sur le port, sans plus craindre la rage Des vagues ni des vents, les ondes écumer ; Et quelqu’autre bien loin, au danger d’abîmer, En […] Plus

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  • Je ne veux feuilleter les exemplaires Grecs

    Sonnet IV. Je ne veux feuilleter les exemplaires Grecs, Je ne veux retracer les beaux traits d’un Horace, Et moins veux-je imiter d’un Pétrarque la grâce, Ou la voix d’un Ronsard, pour chanter mes Regrets. Ceux qui sont de Phoebus vrais poètes sacrés Animeront leurs vers d’une plus grande audace : Moi, qui suis agité […] Plus

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  • Qui choisira pour moi la racine d’Ulysse

    Sonnet LXXXVIII. Qui choisira pour moi la racine d’Ulysse ? Et qui me gardera de tomber au danger Qu’une Circe en pourceau ne me puisse changer, Pour être à tout jamais fait esclave du vice ? Qui m’étreindra le doigt de l’anneau de Mélisse, Pour me désenchanter comme un autre Roger ? Et quel Mercure […] Plus

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