Les Plus Lus

  • Chevaux de bois

    Contrerime XXXII. À Pau, les foires Saint-Martin, C’est à la Haute Plante. Des poulains, crinière volante, Virent dans le crottin. Là-bas, c’est une autre entreprise. Les chevaux sont en bois, L’orgue enrhumé comme un hautbois, Zo’ sur un bai cerise. Le soir tombe. Elle dit : ” Merci, ” Pour la bonne journée ! ” […] Plus

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  • Le coucou chante

    Contrerime XIV. Le coucou chante au bois qui dort. L’aurore est rouge encore, Et le vieux paon qu’Iris décore Jette au loin son cri d’or. Les colombes de ma cousine Pleurent comme une enfant. Le dindon roue en s’esclaffant : Il court à la cuisine. Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Tout ainsi que ces pommes

    Contrerime LIV. Tout ainsi que ces pommes De pourpre et d’or Qui mûrissent aux bords Où fut Sodome ; Comme ces fruits encore Que Tantalus, Dans les sombres palus, Crache, et dévore ; Mon coeur, si doux à prendre Entre tes mains, Ouvre-le, ce n’est rien. Qu’un peu de cendre. Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Le Tremble est blanc

    Le temps irrévocable a fui. L’heure s’achève. Mais toi, quand tu reviens, et traverses mon rêve, Tes bras sont plus frais que le jour qui se lève, Tes yeux plus clairs. A travers le passé ma mémoire t’embrasse. Te voici. Tu descends en courant la terrasse Odorante, et tes faibles pas s’embarrassent Parmi les fleurs. […] Plus

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  • Quel pas sur le pavé boueux

    Contrerime XXXIII. Quel pas sur le pavé boueux Sonne à travers la brume ? Deux boutiquiers, crachant le rhume, S’en retournent chez eux. – ” C’est ce cocu de Lagnabère. – Oui, Faustine. – Ah, mon Dieu, En çà de Cogomble, quel feu ! – Oui, c’est le réverbère. – Comme c’est gai, le mauvais […] Plus

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  • Le microbe : Botulinus

    Contrerime VII. Le microbe : Botulinus Fut, dans ses exercices, Découvert au sein des saucisses Par un Alboche en us. Je voudrais, non moins découverte, Floryse, que ce fût Vous que je trouve, au bois touffu, Dormante à l’ombre verte ; Si même l’archer de Vénus Des traits en vous dérobe Plus dangereux que le […] Plus

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  • Nane, as-tu gardé souvenir

    Nane, as-tu gardé souvenir Du Panthéon-Place Courcelle Qui roulait à cris de crécelle, Sans au but jamais parvenir ; Du jour où te sculptait la brise Sous ta jupe noire et cerise ; De l’impériale au banc haut, Où se scandait comme un ïambe La glissade avec le cahot, – Et du vieux qui lorgnait […] Plus

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  • Comme les dieux gavant leur panse

    Contrerime XXVI. Comme les dieux gavant leur panse, Les Prétendants aussi. Télémaque en est tout ranci : Il pense à la dépense. Neptune soupe à Djibouti, (Près de la mer salée). Pénélope s’est en allée. Tout le monde est parti. Un poète, que nuls n’écoutent, Chante Hélène et les Oeufs. Le chien du logis se […] Plus

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  • Quelquefois après des ébats polis

    Quelquefois, après des ébats polis, J’agitai si bien, sur la couche en déroute, Le crincrin de la blague et le sistre du doute Que les bras t’en tombaient du lit. Après ça, tu marchais, tu marchais quand même ; Et ces airs, hélas, de doux chien battu, C’est à vous dégoûter d’être tendre, vois-tu, De […] Plus

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