Les Plus Lus

  • Soit que son or se crêpe lentement

    Soit que son or se crêpe lentementOu soit qu’il vague en deux glissantes ondes,Qui çà, qui là par le sein vagabondes,Et sur le col, nagent folâtrement ; Ou soit qu’un noeud illustré richementDe maints rubis et maintes perles rondes,Serre les flots de ses deux tresses blondes,Mon coeur se plaît en son contentement. Quel plaisir est-ce, […] Plus

    Lire la suite

  • Plût-il à Dieu n’avoir jamais tâté

    Plût-il à Dieu n’avoir jamais tâtéSi follement le tétin de m’amie ! Sans lui vraiment l’autre plus grande envie, Hélas ! ne m’eût, ne m’eût jamais tenté. Comme un poisson, pour s’être trop hâté, Par un appât, suit la fin de sa vie, Ainsi je vois où la mort me convie, D’un beau tétin doucement […] Plus

    Lire la suite

  • Les Amours de Marie (VI)

    Vous méprisez nature, êtes-vous si cruelle De ne vouloir aimer ? voyez les Passereaux, Qui démènent (1) l’Amour, voyez les Colombeaux, Regardez le Ramier, voyez la Tourterelle : Voyez, deçà, delà, d’une frétillante aile Voleter par les bois les amoureux oiseaux, Voyez la jeune vigne embrasser les ormeaux, Et toute chose rire en la saison […] Plus

    Lire la suite

  • La quenouille

    Quenouille, de Pallas la compagne et l’amie, Cher présent que je porte à ma chère Marie, Afin de soulager l’ennui qu’elle a de moi, Disant quelque chanson en filant dessur toi, Faisant pirouetter, à son huys amusée, Tout le jour son rouet et sa grosse fusée. Quenouille, je te mène où je suis arrêté, Je […] Plus

    Lire la suite

  • Une beauté de quinze ans enfantine

    Une beauté de quinze ans enfantine, Un or frisé de maint crêpe anelet, Un front de rose, un teint damoiselet, Un ris qui l’âme aux Astres achemine ; Une vertu de telles beautés digne, Un col de neige, une gorge de lait, Un coeur jà mûr en un sein verdelet, En Dame humaine une beauté […] Plus

    Lire la suite

  • Le vintieme d’Avril couché sur l’herbelette

    Le vintieme d’Avril couché sur l’herbelette,Je vy, ce me sembloit, en dormant un chevreuil,Qui ça, puis là, marchoit où le menoit son vueil,Foulant les belles fleurs de mainte gambelette. Une corne et une autre encore nouvelletteEnfloit son petit front, petit, mais plein d’orgueilComme un Soleil luisoit par les prets son bel oeil,Et un carcan pendoit […] Plus

    Lire la suite

  • Je faisais ces Sonnets

    Je faisais ces Sonnets en l’Antre Piéride, Quand on vit les Français sous les armes suer, Quand on vit tout le peuple en fureur se ruer, Quand Bellonne sanglante allait devant pour guide ; Quand au lieu de la loi, le vice, l’homicide, L’impudence, le meurtre, et se savoir muer En Glauque (1) et en […] Plus

    Lire la suite

  • Bien que les champs, les fleuves et les lieux

    Bien que les champs, les fleuves et les lieux, Les monts, les bois, que j’ai laissés derrière, Me tiennent loin de ma douce guerrière, Astre fatal d’où s’écoule mon mieux, Quelque Démon par le congé des Cieux, Qui présidait à mon ardeur première, Conduit toujours d’une aile coutumièreSa belle image au séjour de mes yeux. […] Plus

    Lire la suite

  • Le Ciel ne veut, Dame, que je jouisse

    Le Ciel ne veut, Dame, que je jouisseDe ce doux bien que dessert mon devoir ; Aussi ne veux-je, et ne me plaît d’avoirSinon du mal en vous faisant service. Puisqu’il vous plaît, que pour vous je languisse, Je suis heureux, et ne puis recevoirPlus grand honneur, qu’en mourant, de me voirFaire à vos yeux […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.