Les Plus Lus

  • Quelqu’un

    Donc un homme a vécu qui s’appelait Varron,Un autre Paul-Emile, un autre Cicéron ;Ces hommes ont été grands, puissants, populaires,Ont marché, précédés des faisceaux consulaires,Ont été généraux, magistrats, orateurs ;Ces hommes ont parlé devant les sénateurs Ils ont vu, dans la poudre et le bruit des armées,Frissonnantes, passer les aigles enflammées ;La foule les suivait […] Plus

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  • Ô Georges

    Ô Georges, tu seras un homme. — Tu sauras A qui tu dois ton coeur, à qui tu dois ton bras, Ce que ta voix doit dire au peuple, à l’homme, au monde ; Et je t’écouterai dans ma tombe profonde. Songe que je suis là ; songe que je t’entends ; Demande-toi si nous, […] Plus

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  • Lettre – J’ai mal dormi

    J’ai mal dormi. C’est votre faute. J’ai rêvé que, sur des sommets, Nous nous promenions côte à côte, Et vous chantiez, et tu m’aimais. Mes dix-neuf ans étaient la fête Qu’en frissonnant je vous offrais ; Vous étiez belle et j’étais bête Au fond des bois sombres et frais. Je m’abandonnais aux ivresse ; Au-dessus […] Plus

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  • Le poète s’en va dans les champs

    II. Le poète s’en va dans les champs ; il admire. Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ; Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs. Celles qui des rubis font pâlir les couleurs. Celles qui des paons même éclipseraient les queues. Les petites fleurs d’or, les petites fleurs bleues. Prennent, […] Plus

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  • Un soir que je regardais le ciel

    Elle me dit, un soir, en souriant : – Ami, pourquoi contemplez-vous sans cesse Le jour qui fuit, ou l’ombre qui s’abaisse, Ou l’astre d’or qui monte à l’orient ? Que font vos yeux là-haut ? je les réclame. Quittez le ciel; regardez dans mon âme ! Dans ce ciel vaste, ombre où vous vous […] Plus

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  • Le soir calme et profond

    Le soir calme et profond se répand sur la plaine. Ma fille, asseyons-nous. Le couchant jette à peine Une vague lueur sous l’arche du vieux pont. Une forge lointaine à l’angélus répond. Le Seigneur sur la cloche et l’homme sur l’enclume Forgent la même chose, et l’étoile s’allume Là-haut en même temps qu’ici-bas le foyer. […] Plus

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  • Quand Auguste mourut

    Quand Auguste mourut, Rome, donnant l’exemple, Sur le mont Palatin lui fit bâtir un temple ; Et Livie y dressa des figures d’airain ; Elle mit au sommet du fronton souverain Neptune et Jupiter, et sous le péristyle Le mime Claudius et le danseur Bathylle. Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Le deuil

    Charle ! Charle ! ô mon fils ! quoi donc ! tu m’as quitté. Ah ! tout fuit ! rien ne dure ! Tu t’es évanoui dans la grande clarté Qui pour nous est obscure. Charles, mon couchant voit périr ton orient. Comme nous nous aimâmes ! L’homme, hélas ! crée, et rêve, et lie […] Plus

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  • Le bout de l’oreille

    J’ai ri d’abord. J’étais dans mon champ plein de roses. J’errais. Âme attentive au clair-obscur des choses, Je vois au fond de tout luire un vague flambeau. C’était le matin, l’heure où le bois se fait beau, Où la nature semble une immense prunelle Éblouie, ayant Dieu presque visible en elle. Pour faire fête à […] Plus

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  • La ville prise

    Le meurtre aux mille bras comme un géant se lève ; Les palais embrasés se changent en tombeaux ; Prêtres, femmes, époux, tout tombe sous le glaive ; Autour de la cité s’appellent les corbeaux. Les mères ont frémi : les vierges palpitantes, Ô calife ! ont pleuré leurs jeunes ans flétris, Et les coursiers […] Plus

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  • Le Progrès calme et fort…

    Le Progrès calme et fort, et toujours innocent, Ne sait pas ce que c’est que de verser le sang. Il règne, conquérant désarmé ; quoi qu’on fasse, De la hache et du glaive il détourne sa face, Car le doigt éternel écrit dans le ciel bleu Que la terre est à l’homme et que l’homme […] Plus

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