Les Plus Lus

  • Glycère

    (Études latines, VII) Enfant, pour la lune prochaine, Pour le convive inattendu ! Votre amant, Muses, peut sans peine Tarir la coupe neuf fois pleine ; Mais les Grâces l’ont défendu. Inclinez les lourdes amphores, Effeuillez la rose des bois ! Anime tes flûtes sonores, Ô Bérécinthe, et ce hautbois ! C’est à Glycère que […] Plus

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  • Phidylé

    (Études latines, X) Offre un encens modeste aux Lares familiers, Phidylé, fruits récents, bandelettes fleuries ; Et tu verras ployer tes riches espaliers Sous le faix des grappes mûries. Laisse, aux pentes d’Algide, au vert pays Albain, La brebis, qui promet une toison prochaine, Paître cytise et thym sous l’yeuse et le chêne ; Ne […] Plus

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  • Solvet seclum

    Tu te tairas, ô voix sinistre des vivants ! Blasphèmes furieux qui roulez par les vents, Cris d’épouvante, cris de haine, cris de rage, Effroyables clameurs de l’éternel naufrage, Tourments, crimes, remords, sanglots désespérés, Esprit et chair de l’homme, un jour vous vous tairez ! Tout se taira, dieux, rois, forçats et foules viles, Le […] Plus

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  • Thyoné

    I Ô jeune Thyoné, vierge au regard vainqueur, Aphrodite jamais n’a fait battre ton coeur, Et des flèches d’Éros l’atteinte toujours sûre N’a point rougi ton sein d’une douce blessure. Ah ! si les Dieux jaloux, vierge, n’ont pas formé La neige de ton corps d’un marbre inanimé, Viens au fond des grands bois, sous […] Plus

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  • Nurmahal

    À l’ombre des rosiers de sa fraîche terrasse, Sous l’ample mousseline aux filigranes d’or, DjihanGuîr, fils d’Akbar, et le chef de sa race, Est assis sur la tour qui regarde Lahor. Deux Umrahs sont debout et muets, en arrière. Chacun d’eux, immobile en ses flottants habits, L’oeil fixe et le front haut, tient d’une main […] Plus

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  • Plus de neiges aux prés…

    (Études latines, XI) Plus de neiges aux prés. La Nymphe nue et belle Danse sur le gazon humide et parfumé ; Mais la mort est prochaine ; et, nous touchant de l’aile, L’heure emporte ce jour aimé. Un vent frais amollit l’air aigu de l’espace ; L’été brûle ; et voici, de ses beaux fruits […] Plus

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  • Le vase

    Reçois, pasteur des boucs et des chèvres frugales, Ce vase enduit de cire, aux deux anses égales. Avec l’odeur du bois récemment ciselé, Le long du bord serpente un lierre entremêlé D’hélichryse aux fruits d’or. Une main ferme et fine A sculpté ce beau corps de femme, oeuvre divine, Qui, du péplos ornée et le […] Plus

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  • Annie

    La lune n’était point ternie, Le ciel était tout étoilé ; Et moi, j’allai trouver Annie Dans les sillons d’orge et de blé. Oh ! les sillons d’orge et de blé ! Le coeur de ma chère maîtresse Etait étrangement troublé. Je baisai le bout de sa tresse, Dans les sillons d’orge et de blé […] Plus

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  • Épiphanie

    Elle passe, tranquille, en un rêve divin, Sur le bord du plus frais de tes lacs, ô Norvège ! Le sang rose et subtil qui dore son col fin Est doux comme un rayon de l’aube sur la neige. Au murmure indécis du frêne et du bouleau, Dans l’étincellement et le charme de l’heure, Elle […] Plus

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  • L’Arc de Civa

    Le vieux Daçaratha, sur son siège d’érable, Depuis trois jours entiers, depuis trois longues nuits, Immobile, l’oeil cave et lourd d’amers ennuis, Courbe sa tête vénérable. Son dos maigre est couvert de ses grands cheveux blancs, Et sa robe est souillée. Il l’arrache et la froisse. Puis il gémit tout bas, pressant avec angoisse Son […] Plus

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  • Hymne

    (Études latines, XIII) Une âme nouvelle m’entraîne Dans les antres sacrés, dans l’épaisseur des bois ; Et les monts entendront ma voix, Les vents l’emporteront vers l’étoile prochaine. Évan ! ta prêtresse au réveil Imprime ses pieds nus dans la neige éternelle. Évan ! j’aime les monts comme elle, Et les halliers divins ignorés du […] Plus

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  • La vision de Snorr

    Ô mon Seigneur Christus ! hors du monde charnel Vous m’avez envoyé vers les neuf maisons noires : Je me suis enfoncé dans les antres de Hel. Dans la nuit sans aurore où grincent les mâchoires, Quand j’y songe, la peur aux entrailles me mord ! J’ai vu l’éternité des maux expiatoires. Me voici revenu, […] Plus

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