Les Plus Lus

  • Quel astre malheureux..

    x(Sur l’absence de la vicomtesse d’Auchy.) 1608. Quel astre malheureux ma fortune a bâtie ? À quelles dures lois m’a le Ciel attaché, Que l’extrême regret ne m’ait point empêché De me laisser résoudre à cette départie ? Quelle sorte d’ennuis fut jamais ressentie Egale au déplaisir dont j’ai l’esprit touché ? Qui jamais vit […] Plus

    Lire la suite

  • Si des maux renaissants avec ma patience

    STANCES. 1586. Si des maux renaissants avec ma patience N’ont pouvoir d’arrêter un esprit si hautain, Le temps est médecin d’heureuse expérience ; Son remède est tardif, mais il est bien certain. Le temps à mes douleurs promet une allégeance, Et de voir vos beautés se passer quelque jour ; Lors je serai vengé, si […] Plus

    Lire la suite

  • À monsieur de Fleurance, sur son art d’embellir

    Sonnet. 1608. Voyant ma Caliste si belle, Que l’on n’y peut rien désirer, Je ne me pouvais figurer Que ce fût chose naturelle. J’ignorais que ce pouvait être Qui lui colorait ce beau teint, Où l’Aurore même n’atteint Quand elle commence de naître. Mais, Fleurance, ton docte écrit M’ayant fait voir qu’un bel esprit Est […] Plus

    Lire la suite

  • Cette Anne …

    Cette Anne si belle, Qu’on vante si fort, Pourquoi ne vientelle, Vraiment elle a tort ? Son LOUIS soupire Après ses appas, Que veutelle dire De ne venir pas ? S’il ne la possède Il s’en va mourir, Donnonsy remède, Allons la querir. Assemblons, MARIE, Ses yeux à vos yeux, Notre bergerie N’en vaudra que […] Plus

    Lire la suite

  • Chère beauté …

    Chère beauté que mon âme ravie Comme son pôle va regardant, Quel astre d’ire et d’envie Quand vous naissiez marquait votre ascendant, Que votre courage endurci, Plus je le supplie moins ait de merci ? En tous climats, voire au fond de la Thrace, Après les neiges et les glaçons Le beau temps reprend sa […] Plus

    Lire la suite

  • Enfin ma patience et les soins que j’ai pris

    Pour le comte de Charny, qui souhaitait en mariage xxMademoiselle de Castille, qu’il épousa en 1620. 1619. Enfin ma patience et les soins que j’ai pris Ont, selon mes souhaits, adouci les esprits Dont l’injuste rigueur si longtemps m’a fait plaindre. Cessons de soupirer : Grâce à mon destin, je n’ai plus rien à craindre, […] Plus

    Lire la suite

  • Prosopopée d’Ostende

    (Imitée du latin de Hugues Grotius.) 1604. Trois ans déjà passés, théâtre de la guerre, J’exerce de deux chefs les funestes combats, Et fais émerveiller tous les yeux de la terre, De voir que le malheur ne m’ose mettre à bas. À la merci du Ciel en ces rives je reste, Où je souffre l’hiver […] Plus

    Lire la suite

  • A monseigneur le Dauphin

    Que l’honneur de mon prince est cher aux destinées ! Que le démon est grand qui lui sert de support ! Et que visiblement un favorable sort Tient ses prospérités l’une à l’autre enchaînées ! Ses filles sont encor en leurs tendres années : Et déjà leurs appas ont un charme si fort, Que les […] Plus

    Lire la suite

  • Épitaphe du monseigneur le duc d’Orléans

    1611. Plus Mars que Mars de la Thrace, Mon père victorieux Aux rois les plus glorieux Ota la première place. Ma mère vient d’une race Si fertile en demi-dieux, Que son éclat radieux Toutes lumières efface. Je suis poudre toutefois, Tant la Parque a fait ses lois Egales et nécessaires. Rien ne m’en a su […] Plus

    Lire la suite

  • Ô qu’une sagesse profonde

    Aux Dames, pour les demi-Dieux marins conduits par xxNeptune, dans le carrousel des quatre Eléments, En mars 1606. Ô qu’une sagesse profonde Aux aventures de ce monde Préside souverainement, Et que l’audace est mal apprise De ceux qui font une entreprise Sans douter de l’événement ! Le renom que chacun admire Du prince qui tient […] Plus

    Lire la suite

  • À la marquise de Rambouillet

    (Sous le nom de Rodanthe.)1622 ou 1623. Chère beauté que mon âme ravie Comme son pôle va regardant, Quel astre d’ire et d’envie Quand vous naissiez marquait votre ascendant, Que votre courage endurci, Plus je le supplie, moins ait de merci ? En tous climats, voire au fond de la Thrace, Après les neiges et […] Plus

    Lire la suite

  • Chanson (II)

    Est-ce à jamais, folle Espérance, Que tes infidèles appas Empêcheront la délivrance Que me propose le trépas ? La raison veut, et la nature, Qu’après le mal vienne le bien : Mais en ma funeste aventure Leurs règles ne servent de rien. C’est fait de moi, quoi que je fasse. J’ai beau plaindre et beau […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.