Les Plus Lus

  • Ginkgo Biloba

    La feuille de cet arbre, que l’OrientÀ mon jardin a confié,Donne à goûter un sens secretQui charme l’initié. Est-ce un être vivant,Qui en lui-même se sépare ?Sont-ils deux qui si bien se cherchent Qu’on les croit ne faire qu’un ? Pour répondre à cette question,Voilà que j’ai trouvé le sens juste,Ne sens tu pas à […] Plus

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  • La chanson de Mignon

    Connais-tu le pays des citronniers en fleur, Et des oranges d’or dans le feuillage sombre, Et des brises soufflant doucement du ciel bleu, Du myrte silencieux et des hauts lauriers droits ? Ne le connaîtrais-tu point ? – Oh, là-bas je voudrais, Là-bas, ô mon amour m’en aller avec toi. Connais-tu la maison ? Son […] Plus

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  • Présence de l’Aimé

    Je pense à toi quand l’éclat du soleil rayonne de la mer ; je pense à toi lorsque la lune se mire et tressaille à la source. C’est toi qui viens, quand sur la route, là-bas se lève la poussière, et dans la nuit, quand le voyageur tremble sur la passerelle. Ta voix chante pour […] Plus

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  • Chant de tempête du voyageur

    Celui que tu n’abandonnes pas, Génie,Ni la pluie ni la tempêteNe souffleront la frayeur en ton cœur.Celui que tu n’abandonnes pas, Génie,A la nuée d’averse,A la bourrasque de grêleOpposera sa chanson,Comme l’alouette,Ô toi, tout là-haut. Celui que tu n’abandonnes pas, Génie,Tu le soulèveras au-dessus du sentier fangeuxAvec les ailes de feu.Il passeraComme, marchant sur des […] Plus

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  • Bienvenue et adieu

    Mon coeur battait fort, vite en selle! Et, sitôt, j’étais à cheval Le soir déjà berçait la terre La nuit pendait aux montagnes. Déjà, le chêne avait son costume de brume, Tour gigantesque dressée, là, Dans la broussaille ténébreuse, Où m’observaient cent regards noirs. La lune au sommet d’un nuage Passait un regard langoureux, Les […] Plus

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  • Un autre, pareil

    Sur toutes les cimes,Plus rien ne bouge,Aux sommets des arbres,Tu perçois à peine,Un souffle d’air.Dans la forêt les oiseaux se sont tus.Attends, bientôt,Tu reposeras à ton tour.(6 septembre 1980) Traduit de l’allemand par Jean-Pierre Lefebvrein, « Anthologie bilingue de la poésie allemande »Editions Gallimard (La Pléiade), 1995   Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Navigation

    Pendant des jours et des nuits, mon bateau chargé est resté à l’ancre, Moi, guettant des vents propices, j’attendais avec de bons amis, Trinquant à la patience et à la bonne humeur, Dans une auberge du port. Eux étaient deux fois plus impatients : « Nous sommes heureux pour toi de ce très prompt voyage, […] Plus

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