Les Plus Lus

  • Cet huissier, qui jetait, l’été

    Cet huissier, qui jetait, l’été, Toute autre odeur que l’ambre, Avait le nom d’un pot de chambre Et la fétidité. L’autre, et noir, que, sous les lanternes, On vit à ses leçons Avarier les beaux garçons, Est charognard aux Ternes. Celuilà, qui fut président De ses jolis compères, A l’air de suer ses affaires Par […] Plus

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  • Dans la rue-des-Deux-Décadis

    Contrerime LVII. Dans la rue-des-Deux-Décadis Brillait en devanture Un citron plus beau que nature Ou même au Paradis ; Et tel qu’en mûrissait la terre Où mes premiers printemps Ombrageaient leurs jours inconstants Sous ton arbre, ô Cythère. Dans la rue-des-Deux-Décadis Passa dans sa voiture Une dame aux yeux d’aventure Le long des murs verdis. […] Plus

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  • Le sonneur se suspend, s’élance

    Contrerime XXVIII. Le sonneur se suspend, s’élance, Perd pied contre le mur, Et monte : on dirait un fruit mûr Que la branche balance. Une fille passe. Elle rit De tout son frais visage : L’hiver de ce noir paysage A-t-il soudain fleuri ? Je vois briller encor sa face, Quand elle prend le coin. […] Plus

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  • C’était longtemps avant la guerre

    Contrerime XI. Sur la banquette en moleskine Du sombre corridor, Aux flonflons d’Offenbach s’endort Une blanche Arlequine. … Zo’ qui saute entre deux MMrs, Nul falzar ne dérobe Le double trésor sous sa robe Qu’ont mûri d’autres cieux. On soupe… on sort… Bauby pérore… Dans ton regard couvert, Faustine, rit un matin vert… … Amour, […] Plus

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  • Si ta grande ombre, ô Moréas

    Si ta grande ombre, ô Moréas, Revient aux cabarets des Halles Parmi les filles de trois balles Et leurs gitons complets à l’as, Puissé-je au soir d’un beau Dimanche, Près de l’homme à la souris blanche, À l’Ange ou dans l’affreux Caveau, Entendre encor ta voix cuivrée Telle, de sagesse enivrée, Une cigale, au renouveau. […] Plus

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  • Toi pour qui les dieux du mystère

    Contrerime LXIV. Toi, pour qui les dieux du mystère Sont restés étrangers, J’ai vu ta mâne aux pieds légers, Descendre sous la terre, Comme en un songe où tu te vois A toi-même inconnue, Tu n’étais plus, – errante et nue, – Qu’une image sans voix ; Et la source, noire, où t’accueille Une fauve […] Plus

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  • Chandelier toujours sans chandelle

    Chandelier toujours sans chandelle Mais qu’il y faudrait trop de suif, Atricaille à revendre au Juif Et qui fais peur à l’hirondelle : Qu’Eiffel ait trouvé ton schéma Dans les marais de Panama Ça vaut-il à jamais qu’en France, Sous couleur de parler sans fil Aux nègres de l’île-à-Morfil, Ta laideur soit sans espérance ? […] Plus

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  • Quand l’âge, à me fondre en débris

    Contrerime LXIX. Quand l’âge, à me fondre en débris, Vous-même aura glacée Qui n’avez su de ma pensée Me sacrer les abris ; Qui, du saut des boucs profanée, Pareille sécherez A l’herbe dont tous les attraits, C’est une matinée ; Quand vous direz : ” Où est celui De qui j’étais aimée ? ” […] Plus

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  • Cet huissier, qui jetait, l’été

    Contrerime XXVII. Cet huissier, qui jetait, l’été, Toute autre odeur que l’ambre, Avait le nom d’un pot de chambre Et la fétidité. L’autre, et noir, que, sous les lanternes, On vit à ses leçons Avarier les beaux garçons, Est charognard aux Ternes. Celui-là, qui fut président De ses jolis compères, A l’air de suer ses […] Plus

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  • Ô jour qui meurs à songer d’elle

    Contrerime LXVII. Ô jour qui meurs à songer d’elle Un songe sans raison, Entre les plis du noir gazon Et la rouge asphodèle ; N’est-ce pas, aux feux du plaisir Inclinée et rebelle, Elle encor, mais cent fois plus belle, Et de flamme à saisir ? … là-bas monte la voix dernière D’un bouvier sous […] Plus

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  • Longtemps si j’ai demeuré seul

    Longtemps si j’ai demeuré seul, Ah ! qu’une nuit je te revoie. Perce l’oubli, fille de joie, Sors du linceul. D’une figure trop aimée, Est-ce toi, spectre gracieux, Et ton éclat, cette fumée Devant mes yeux ? Ta pâleur, tes sombres dentelles, Le bal qui berçait nos pieds las, Un corps qui plie entre mes […] Plus

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  • Ce fut par un soir de l’automne

    Contrerime XXXIV. Ce fut par un soir de l’automne A sa dernière fleur Que l’on nous prit pour Mgr L’Evêque de Bayonne, Sur la route de Jurançon. J’étais en poste, avecque Faustine, et l’émoi d’être évêque Lui sécha sa chanson. Cependant cloches, patenôtres, Volaient autour de nous. Tout un peuple était à genoux : Nous […] Plus

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