Les Plus Lus

  • Lecture

    Oh! quelle volupté! Lire! Entendre, oubliant nos maux, Tous les frissons de la Lyre Exprimés avec des mots! Et regarder les estampes, Quand voltige et tremble un peu Sur la blancheur de nos tempes Le rose reflet du feu! Sans les toux préparatoires, Le Livre, doux et charmant, Nous raconte des histoires, Mais silencieusement. Les […] Plus

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  • Le Café

    Ce bon élixir, le Café Met dans nos coeurs sa flamme noire; Grâce à lui, fier de sa victoire, L’esprit subtil a triomphé. Faux Lignon que chantait d’Urfé, Tu ne nous en fait plus accroire; Ce bon élixir, le Café Met dans nos coeurs sa flamme noire. Ne faisons qu’un autodafé Des vieux mensonges de […] Plus

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  • L’Été

    Il brille, le sauvage Été, La poitrine pleine de roses. Il brûle tout, hommes et choses, Dans sa placide cruauté. Il met le désir effronté Sur les jeunes lèvres décloses ; Il brille, le sauvage Été, La poitrine pleine de roses. Roi superbe, il plane irrité Dans des splendeurs d’apothéoses Sur les horizons grandioses ; […] Plus

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  • À Charles Baudelaire

    A eux la faute, pourquoi tant d’orgueil ? Stendhal. O poëte, il le faut, honorons la Matière ; Mais ne l’honorons point d’une amitié grossière, Et gardons d’offenser, pour des plaisirs trop courts, L’Amour, qui se souvient, et se venge toujours. Notre âme est trop souvent comme cette Bacchante Que, dans une attitude aimable et […] Plus

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  • À ma mère

    Madame Élisabeth-Zélie de Banville Ô ma mère, ce sont nos mères Dont les sourires triomphants Bercent nos premières chimères Dans nos premiers berceaux d’enfants. Donc reçois, comme une promesse, Ce livre où coulent de mes vers Tous les espoirs de ma jeunesse, Comme l’eau des lys entr’ouverts ! Reçois ce livre, qui peut-être Sera muet […] Plus

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  • Sémiramis

    Elle ne voulut jamais se marier légitimement, afin de ne pas être privée de la souveraineté ; mais elle choisissait les plus beaux hommes de son armée, et, après leur avoir accordé ses faveurs, elle les faisait disparaître. Diodore de Sicile, Livre II. Trad. Ferdinand Hoefer. Sémiramis, qui règne et dont la gloire éclate, Mène […] Plus

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  • Théophile Gautier

    Pour entrer vainqueur dans la gloire, Le grand Théophile Gautier S’est levé de la tombe noire. Il revit pour nous tout entier. Son oeuvre est une moisson mûre. Il paraît beau comme un lion Et comme, en sa pesante armure, Un héros du temps d’Ilion. Dans sa ville parisienne Il renaît et peut marier Sa […] Plus

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  • Mascarades

    Le Carnaval s’amuse! Viens le chanter, ma Muse, En suivant au hasard Le bon Ronsard ! Et d’abord, sur ta nuque, En dépit de l’eunuque, Fais flotter tes cheveux Libres de noeuds ! Chante ton dithyrambe En laissant voir ta jambe Et ton sein arrosé D’un feu rosé. Laisse même, ô Déesse, Avec ta blonde […] Plus

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  • Le Pressoir

    À Auguste Vitu Sans doute elles vivaient, ces grappes mutilées Qu’une aveugle machine a sans pitié foulées ! Ne souffraient-elles pas lorsque le dur pressoir A déchiré leur chair du matin jusqu’au soir, Et lorsque de leur sein, meurtri de flétrissures, Leur pauvre âme a coulé par ces mille blessures ? Les ceps luxuriants et […] Plus

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  • Le Divan Le Peletier

    Ce fameux divan est un van Où l’on vanne l’esprit moderne. Plus absolutiste qu’Yvan, Ce fameux divan est un van. Des farceurs venus du Morvan Y terrassent l’hydre de Lerne. Ce fameux divan est un van Où l’on vanne l’esprit moderne. Là, Guichardet, pareil aux Dieux, Montre son nez vermeil et digne. Ici, des nains […] Plus

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  • À Charles Asselineau

    Vainement tu lui fais affront, Votre brouille m’amuse, Car je reconnais sur ton front Le baiser de la Muse. Tout est fini, si tu le veux ; Mais que le vent les bouge, Vite on le voit sous tes cheveux, La place est encor rouge. Tu fuis le bois des lauriers verts Et la troupe […] Plus

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  • Dans le vieux cimetière…

    Dans le vieux cimetière, où cette chaude pluie Sur l’aubépine en fleurs A versé, dans un flot que le soleil essuie, Des parfums et des pleurs ; Au coucher du soleil, dans le vieux cimetière Où, sur chaque tombeau, Des bouquets de rayons empourprent l’humble pierre, Entrons, il y fait beau ! Le ciel, bariolé […] Plus

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