Les Plus Lus

  • Le loup et le chasseur

    Fureur d’accumuler, monstre de qui les yeux Regardent comme un point tous les bienfaits des Dieux, Te combattrai-je en vain sans cesse en cet ouvrage ? Quel temps demandes-tu pour suivre mes leçons ? L’homme, sourd à ma voix comme à celle du sage, Ne dira-t-il jamais : « C’est assez, jouissons » ? – […] Plus

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  • D’un chapeau qui fleuronne

    D’un chapeau qui fleuronne La rose on ne couronne, Tes atours en ce point Ne te reparent point : Mais ce sont les parures De tes belles vetures Les luysantes beautez En toy de tous costez : Les pierres precieuses, Les robes somptueuses, En tes acoustrements Perdent leurs ornements. Aucun coral n’aprouche Du naïf de […] Plus

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  • L’étal

    Au soir tombant, lorsque déjà l’essor De la vie agitée et rapace s’affaisse, Sous un ciel bas et mou et gonflé d’ombre épaisse, Le quartier fauve et noir dresse son vieux décor De chair, de sang, de vice et d’or. Des commères, blocs de viande tassée et lasse, Interpellent, du seuil de portes basses, Les […] Plus

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  • La nuit d’août

    La muse Depuis que le soleil, dans l’horizon immense, A franchi le Cancer sur son axe enflammé, Le bonheur m’a quittée, et j’attends en silence L’heure où m’appellera mon ami bien-aimé. Hélas ! depuis longtemps sa demeure est déserte ; Des beaux jours d’autrefois rien n’y semble vivant. Seule, je viens encor, de mon voile […] Plus

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  • La statue

    Quand l’empire romain tomba désespéré, — Car, ô Rome, l’abîme où Carthage a sombré Attendait que tu la suivisses ! — Quand, n’ayant rien en lui de grand qu’il n’eût brisé, Ce monde agonisa, triste, ayant épuisé Tous les Césars et tous les vices ; Quand il expira, vide et riche comme Tyr ; Tas […] Plus

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  • La statue

    Quand l’empire romain tomba désespéré, Car, ô Rome, l’abîme où Carthage a sombré Attendait que tu la suivisses ! Quand, n’ayant rien en lui de grand qu’il n’eût brisé, Ce monde agonisa, triste, ayant épuisé Tous les Césars et tous les vices ; Quand il expira, vide et riche comme Tyr ; Tas d’esclaves ayant […] Plus

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  • Trois jours de Christophe Colomb

    Aux Américains En quarantaine. << En Europe! en Europe!-Espérez!-Plus d’espoir? << -Trois jours, leur dit Colomb, et je vous donne un monde Et son doigt le montrait, et son oeil, pour le voir, Perçait de l’horizon l’immensité profonde. Il marche, et des trois jours le premier jour a lui; Il marche, et l’horizon recule devant […] Plus

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  • Je hais du Florentin l’usurière avarice

    Sonnet LXVIII. Je hais du Florentin l’usurière avarice, Je hais du fol Siennois le sens mal arrêté, Je hais du Genevois la rare vérité, Et du Vénitien la trop haute malice : Je hais le Ferrarais pour je ne sais quel vice, Je hais tous les Lombards pour l’infidélité, Le fier Napolitain pour sa grande […] Plus

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  • Le vieillard et les trois jeunes hommes

    Il ne faut point juger des gens sur l’apparence. Le conseil en est bon ; mais il n’est pas nouveau. Jadis l’erreur du Souriceau Me servit à prouver le discours que j’avance : J’ai, pour le fonder à présent, Le bon Socrate, Ésope, et certain Paysan Des rives du Danube, homme dont Marc-Aurèle Nous fait […] Plus

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  • Les larmes de Saint Pierre

    Au Roi Henri III. 1587. Ce n’est pas en mes vers qu’une amante abusée Des appas enchanteurs d’un parjure Thésée, Après l’honneur ravi de sa pudicité, Laissée ingratement en un bord solitaire, Fait de tous les assauts que la rage peut faire Une fidèle preuve à l’infidélité. Les ondes que j’épands d’une éternelle veine Dans […] Plus

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