Les Plus Lus

  • Le saut du tremplin

    Clown admirable, en vérité ! Je crois que la postérité, Dont sans cesse l’horizon bouge, Le reverra, sa plaie au flanc. Il était barbouillé de blanc, De jaune, de vert et de rouge. Même jusqu’à Madagascar Son nom était parvenu, car C’était selon tous les principes Qu’après les cercles de papier, Sans jamais les estropier […] Plus

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  • J'ai aiméJ'ai aimé

    Oh ! Quand la Mort…

    Oh ! quand la Mort, que rien ne saurait apaiser, Nous prendra tous les deux dans un dernier baiser Et jettera sur nous le manteau de ses ailes, Puissions-nous reposer sous deux pierres jumelles ! Puissent les fleurs de rose aux parfums embaumés Sortir de nos deux corps qui se sont tant aimés, Et nos […] Plus

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  • Lapins

    Les petits Lapins, dans le bois, Folâtrent sur l’herbe arrosée Et, comme nous le vin d’Arbois, Ils boivent la douce rosée. Gris foncé, gris clair, soupe au lait, Ces vagabonds, dont se dégage Comme une odeur de serpolet, Tiennent à peu près ce langage: Nous sommes les petits Lapins, Gens étrangers à l’écriture Et chaussés […] Plus

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  • Nuit d’étoiles

    La nuit jette sur la dune Ses diamants comme un roi. Elle est blanche comme toi, Sous les doux rayons de lune. Tes yeux, ô magicienne, Confondent leur ciel obscur Avec l’implacable azur De la mer Tyrrhénienne. Mille fleurs s’épanouissent Près de son riant bassin, De même que sur ton sein De folles roses fleurissent. […] Plus

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  • Hérodiade

    Car elle était vraiment princesse : c’était la reine de Judée, la femme d’Hérode, celle qui a demandé la tête de Jean-Baptiste. Henri Heine, Atta Troll. Ses yeux sont transparents comme l’eau du Jourdain. Elle a de lourds colliers et des pendants d’oreilles ; Elle est plus douce à voir que le raisin des treilles, Et […] Plus

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  • Lune

    Comme aux Cieux elle étincela, Je la contemplai d’un oeil mâle, Et la Lune me fit de la Peine, tant je la voyais pâle. Elle souffrait, j’en étais sûr, Et sa face, comme assoupie, Ressemblait à ce papier sur Lequel on fait de la copie. Au haut des célestes pourpris, Avec ses pâleurs d’avalanche Et […] Plus

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  • Théophile Gautier

    I Théophile Gautier ! poëte Au regard limpide et vermeil, Dont l’œuvre fut un hymne en fête A la vie ivre de soleil ! A l’heure où la Mort en délire, Avec un regret insensé, Admire encor ton fier sourire Qu’elle éteint de son doigt glacé, Pardonne-moi, maître des charmes, Dont l’esprit s’enfuit vers le […] Plus

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  • Tour Eiffel

    Tour Eiffel, grandis, monte encore Dans la lumière et dans l’aurore, Dans les éthers silencieux. Née entre les pieds noirs d’Hécate, Monte, grande fleur délicate, Mets ton front dans les sombres cieux. Car un génie au coeur de flamme Fouille la terre jusqu’à l’âme Et jusqu’aux portes de l’enfer, Et pour préparer à la France […] Plus

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  • Conseil

    Eh bien ! mêle ta vie à la verte forêt ! Escalade la roche aux nobles altitudes. Respire, et libre enfin des vieilles servitudes, Fuis les regrets amers que ton coeur savourait. Dès l’heure éblouissante où le matin paraît, Marche au hasard ; gravis les sentiers les plus rudes. Va devant toi, baisé par l’air […] Plus

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  • Le Froid

    Dans le ciel noir, plein d’échancrures, Il volait tristement, vêtu D’un gros paletot de fourrures, Et je lui dis: Qui donc es-tu? Affublé d’un passe-montagne, On ne lui voyait que les yeux. Oh! que le bonheur t’accompagne, Lui dis-je, oiseau mystérieux! Volant toujours à perdre haleine Dans les cieux tarabiscotés, Il avait de gros gants […] Plus

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  • Pégase

    Le poëte qui dans l’extase, O Muse, fait ce que tu veux, Est monté sur le blanc Pégase, En l’empoignant par les cheveux. Au-dessus d’eux le ciel flamboie, Et le cheval fier et subtil Dit au poëte plein de joie: Où dois-je aller? Que te faut-il? Veux-tu le trône au dais de moire Que l’homme […] Plus

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  • Le Printemps

    Sinistre Hiver avec tes farouches colères Pars, va-t’en loin de nous parmi tes ours polaires! Délivre-nous, vieillard, des fallacieux gants De peau de chien ouatés et des noirs ouragans, Et dans le blanc pays des glaces éternelles Emmène les Pierrots et les Polichinelles. Oui, voici l’heure. Il naît, le glorieux Printemps. Il baise les cheveux […] Plus

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