Sans la mort, nous n’aurions jamais su la valeur de la vie, et sans la laideur de la haine, nous n’aurions pas glorifié et sanctifié l’amour et par les enseignements du ciel, nous pourrions construire un monde angélique dans une symphonie d’amour éternel.

Sans la mort, nous n’aurions jamais su la valeur de la vie, et sans la laideur de la haine, nous n’aurions pas glorifié et sanctifié l’amour et par les enseignements du ciel, nous pourrions construire un monde angélique dans une symphonie d’amour éternel. Quelle magie reste-t-il à la vie sans amour ? C’est le secret…

esprit, épris de vie

Esprit, Es-tu là où l’on voudrait t’attendre ?que fais-tu de ton temps sans sommeil ?Voyages-tu ? ou plus rien n’émerveille, si le corps n’est plus là pour apprendre ? déjà, certaines personnes savent,de leur vivant, la possible survieet de la vie, le secret qui convie,à voir la matière, sans ses entraves, car c’est bien là que se trouvent enfinpour…

La vague

Où allez-vous, vague profonde ? Visage vert, œil de corail Aveugle fou que l’infini assaille. – Que traînez-vous sur votre épaule ? Un bateau cimetière, un silence Le corps cuivré d’un poisson mort. – Que chantez-vous, belle lumière ? Livre nouveau du Dieu Neptune Écriture du vent qui attend une voile. Voilà la joie, la…

Carmen

Allons, allons ! vous voyez bien que je suis bohémienne; voulez-vous que je vous dise la bajia? Avez-vous entendu parler de la Carmencita ? C’est moi. J’étais alors un tel mécréant, il y a de cela quinze ans, que je ne reculai pas d’horreur en me voyant à côté d’une sorcière. Bon! me dis-je; la…

Maximes

II.. L’amour-propre est le plus grand de tous les flatteurs. XIX. Nous avons tous assez de force pour supporter les maux d’autrui. XXVI. Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement. XXXI. Si nous n’avions point de défauts, nous ne prendrions pas tant de plaisir à en remarquer dans les autres. XLIX. On…

Un mot sur dorat

Aimer Dorât, quelle folie! Qu’a-t-il fait pour être illustré ? De petits vers sans énergie, Des romans sans philosophie, Plus d’un drame décoloré. Mainte insipide fantaisie Au ton pédant, maniéré ; Bagatelles, c’est démontré. Qu’il est urgent que l’on oublie Chez le Français régénéré. » C’en est fait : telle est la sentence Qu’enregistrent tous…

L’Épitaphe

J’ai vécu dans ces temps et depuis mille années Je suis mort. Je vivais, non déchu mais traqué. Toute noblesse humaine étant emprisonnée J’étais libre parmi les esclaves masqués. J’ai vécu dans ces temps et pourtant j’étais libre. Je regardais le fleuve et la terre et le ciel Tourner autour de moi, garder leur équilibre…