Les Plus Lus

  • A un grand arbre

    L’esprit calme des dieux habite dans les plantes. Heureux est le grand arbre aux feuillages épais ; Dans son corps large et sain la sève coule en paix, Mais le sang se consume en nos veines brûlantes. A la croupe du mont tu sièges comme un roi ; Sur ce trône abrité, je t’aime et […] Plus

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  • Hymne à la Vierge

    Dame d’honneur pardessus les étoiles Exaltée es très glorieusement, Allaité as de tes saintes mamelles Celui qui t’a créé providamment. Par le fruit que mangea notre grand’mère, Du lieu de paix fûmes privés jadis Mais ton saint fruit nous ôte de misère En nous rendant la joie et paradis. Tu es la porte où passa […] Plus

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  • Les larmes se ressemblent

    Dans le ciel gris des anges de faïence Dans le ciel gris des sanglots étouffés Il me souvient de ces jours de Mayence Dans le Rhin noir pleuraient des filles-fées On trouvait parfois au fond des ruelles Un soldat tué d’un coup de couteau On trouvait parfois cette paix cruelle Malgré le jeune vin blanc […] Plus

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  • La chambre double

    Une chambre qui ressemble à une rêverie, une chambre véritablement spirituelle, où l’atmosphère stagnante est légèrement teintée de rose et de bleu. L’âme y prend un bain de paresse, aromatisé par le regret et le désir. — C’est quelque chose de crépusculaire, de bleuâtre et de rosâtre ; un rêve de volupté pendant une éclipse. […] Plus

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  • Le soir

    Seule avec toi dans ce bocage sombre ? Qu’y ferions-nous ? à peine on peut s’y voir. Nous sommes bien ! Peux-tu désirer l’ombre ? Pour se perdre des yeux c’est bien assez du soir ! Auprès de toi j’adore la lumière, Et quand tes doux regards ne brillent plus sur moi, Dès que la […] Plus

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  • Le chemin creux

    Le long d’un chemin creux que nul arbre n’égaie, Un grand champ de blé mûr, plein de soleil, s’endort, Et le haut du talus, couronné d’une haie, Est comme un ruban vert qui tient des cheveux d’or. De la haie au chemin tombe une pente herbeuse Que la taupe soulève en sommet inégaux, Et que […] Plus

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  • Lucie

    Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière. J’aime son feuillage éploré ; La pâleur m’en est douce et chère, Et son ombre sera légère À la terre où je dormirai. Un soir, nous étions seuls, j’étais assis près d’elle ; Elle penchait la tête, et sur son clavecin Laissait, tout en […] Plus

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  • La touchante amitié

    D’amour, dans son heureux printemps Que femme soit le doux salaire ; Que femme, au midi de ses ans, D’amour écoute la prière : Mais qu’amitié vienne à son tour ; Dans nos cœurs que sa flamme habite ; Puis, avant qu’il nous quitte, Il faut quitter l’amour. D’un lien tardif on se rit. Sous […] Plus

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  • Quiberon

    I. Par ses propres fureurs le Maudit se dévoile ; Dans le démon vainqueur on voit l’ange proscrit ; L’anathème éternel, qui poursuit son étoile, Dans ses succès même est écrit. Il est, lorsque des cieux nous oublions la voie, Des jours, que Dieu sans doute envoie Pour nous rappeler les enfers ; Jours sanglants […] Plus

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  • À la louange de la charité

    Les Méchants m’ont vanté leurs mensonges frivoles : Mais je n’aime que les paroles De l’éternelle Vérité. Plein du feu divin qui m’inspire, Je consacre aujourd’hui ma Lyre A la céleste Charité. En vain je parlerais le langage des Anges. En vain, mon Dieu, de tes louanges Je remplirais tout l’Univers : Sans amour, ma […] Plus

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  • La nuit d’octobre

    LE POÈTE Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve. Je n’en puis comparer le lointain souvenir Qu’à ces brouillards légers que l’aurore soulève, Et qu’avec la rosée on voit s’évanouir. LA MUSE Qu’aviezvous donc, ô mon poète ! Et quelle est la peine secrète Qui de moi vous a séparé ? Hélas […] Plus

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