Les Plus Lus

  • À Climène

    (Nouveaux tourments d’amour.) 1671. Me voici rembarqué sur la mer amoureuse, Moi pour qui tant de fois elle fut malheureuse, Qui ne suis pas encor du naufrage essuyé, Quitte à peine d’un voeu nouvellement payé. Que faire ? mon destin est tel qu’il faut que j’aime On m’a pourvu d’un coeur peu content de lui-même, […] Plus

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  • Sapho

    L’aurore se levait, la mer battait la plage ; Ainsi parla Sapho debout sur le rivage, Et près d’elle, à genoux, les filles de Lesbos Se penchaient sur l’abîme et contemplaient les flots : Fatal rocher, profond abîme ! Je vous aborde sans effroi ! Vous allez à Vénus dérober sa victime : J’ai méconnu […] Plus

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  • Au Roi Henri Le Grand (I)

    FRAGMENTS D’UNE ODE AU ROI HENRI LE GRAND. 1596. Soit que, de tes lauriers la grandeur poursuivant, D’un cœur où l’ire juste et la gloire commande Tu passes comme un foudre en la terre flamande, D’Espagnols abattus la campagne pavant ; Soit qu’en sa dernière tête L’hydre civile t’arrête ; Roi, que je verrai jouir […] Plus

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  • Pour une mascarade

    Ceux-ci, de qui vos yeux admirent la venue, Pour un fameux honneur qu’ils brûlent d’acquérir Partis des bords lointains d’une terre inconnue, S’en vont au gré d’Amour tout le monde courir. Ce grand démon, qui se déplaît D’être profané comme il est, Par eux veut repurger son temple ; Et croit qu’ils auront ce pouvoir […] Plus

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  • Épître à M. de Villèle

    Ministre financier, que la France révère, Que les heureux aînés ont appelé leur père, Et qui, sachant que l’or pourrait nous pervertir, Cherche de tous côtés des gens à convertir ; Permets qu’émerveillé de tes talents sublimes, Un enfant d’Apollon t’adresse quelques rimes. Des Muses, il est vrai, tu ne fais pas grand cas, Et […] Plus

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  • Le Vieillard et ses Enfants

    Toute puissance est faible, à moins que d’être unie. Ecoutez làdessus l’esclave de Phrygie. Si j’ajoute du mien à son invention, C’est pour peindre nos moeurs, et non point par envie ; Je suis trop audessous de cette ambition. Phèdre enchérit souvent par un motif de gloire ; Pour moi, de tels pensers me seraient […] Plus

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  • Le vieillard et ses enfants

    Toute puissance est faible, à moins que d’être unie. Ecoutez là-dessus l’esclave de Phrygie. Si j’ajoute du mien à son invention, C’est pour peindre nos moeurs, et non point par envie ; Je suis trop au-dessous de cette ambition. Phèdre enchérit souvent par un motif de gloire ; Pour moi, de tels pensers me seraient […] Plus

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