Les Plus Lus

  • Les passions, la guerre

    Les passions, la guerre ; une âme en frénésie, Qu’un éclatant forfait renverse du devoir ; Du sang ; des rois bannis, misérables à voir ; Ce n’est pas là-dedans qu’est toute poésie. De soins plus doux, la Muse est quelquefois saisie ; Elle aime aussi la paix, les champs, l’air frais du soir, Un […] Plus

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  • Reposez-vous et remerciez

    (Au sommet du Glenroe *). Ayant monté longtemps d’un pas lourd et pesant Les rampes, au sommet désiré du voyage, Près du chemin gravi, bordé de fin herbage, Oh ! qui n’aime à tomber d’un cœur reconnaissant ? Qui ne s’y coucherait, délassé, se berçant Aux propos entre amis, ou seul, au cri sauvage Du […] Plus

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  • Les rayons jaunes

    Les dimanches d’été, le soir, vers les six heures, Quand le peuple empressé déserte ses demeures Et va s’ébattre aux champs, Ma persienne fermée, assis à ma fenêtre, Je regarde d’en haut passer et disparaître Joyeux bourgeois, marchands, Ouvriers en habits de fête, au coeur plein d’aise ; Un livre est entr’ouvert près de moi, […] Plus

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  • Premier amour

    Printemps, que me veux-tu ? pourquoi ce doux sourire, Ces fleurs dans tes cheveux et ces boutons naissants ? Pourquoi dans les bosquets cette voix qui soupire, Et du soleil d’avril ces rayons caressants ? Printemps si beau, ta vue attriste ma jeunesse ; De biens évanouis tu parles à mon coeur ; Et d’un […] Plus

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  • Enfant, je m’étais dit

    Enfant, je m’étais dit et souvent répété : « Jamais, jamais d’amour ; c’est assez de la gloire ; En des siècles sans nombre étendons ma mémoire, Et semons ici-bas pour l’immortalité. » Plus tard je me disais : « Amour et volupté, Allez, et gloire aussi ! que m’importe l’histoire ? Fantôme au laurier […] Plus

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  • La veillée

    À mon ami Victor Hugo. Mon ami, vous voilà père d’un nouveau-né ; C’est un garçon encor : le Ciel vous l’a donné Beau, frais, souriant d’aise à cette vie amère ; À peine il a coûté quelque plainte à sa mère. Il est nuit ; je vous vois ;… à doux bruit, le sommeil […] Plus

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  • Le château de Bothwell

    Dans les tours de Bothwell, prisonnier autrefois, Plus d’un brave oubliait (tant cette Clyde est belle !) De pleurer son malheur et sa cause fidèle. Moi-même, en d’autres temps, je vins là ; — Je vous vois Dans ma pensée encor, flots courants, sous vos bois ! Mais, quoique revenu près des bords que j’appelle, […] Plus

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  • À M. Roger d’A

    — Un rayon, un rayon venant je ne sais d’où, Rideaux, volets fermés, dans une chambre close. Près du berceau vermeil d’un enfant qui repose, Un oblique rayon trouvant jour au verrou, Et passant comme au crible en l’absence du clou, Un rayon au tapis dessinait quelque chose, Et, bizarre, y semait des ronds d’or […] Plus

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  • Non, je ne suis pas gaie

    Sonnet à Madame G. « Non, je ne suis pas gaie en mes fuites volages. Autant qu’on croirait bien, disait-elle en jouant ; Je sens aussi ma peine, et pleurerais souvent ; Mais c’est que dans l’esprit j’ai beaucoup de passages. » Mot charmant qui la peint ! — Oui, de légers nuages Comme en […] Plus

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  • À mon ami Victor Hugo

    Entends-tu ce long bruit doux comme une harmonie, Ce cri qu’à l’univers arrache le génie Trop longtemps combattu, Cri tout d’un coup sorti de la foule muette, Et qui porte à la gloire un nom de grand poète, Noble ami, l’entends-tu ? À l’étroit en ce monde où rampent les fils d’Ève, Tandis que, l’œil […] Plus

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  • Le dernier vœu

    « Vous le savez, j’ai le malheur de ne pouvoir être jeune. »Étienne Pivert de Senancour, Obermann. Vierge longtemps rêvée, amante, épouse, amie. Charmant fantôme, à qui mon enfance endormie Dut son premier réveil ; Qui bien des fois mêlas, jeune et vive Inconnue, À nos jeux innocents la caresse ingénue De ton baiser vermeil […] Plus

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