Les Plus Lus

  • Sonnet impressionniste (3)

    La nuit avec ses mains d’insidieux génie, Jumelle du néant sardonique et blasé, Hier, la nuit, qui tient le sarcasme aiguisé, Délaya dans mon cœur la morgue et l’ironie. Alphabet primitif, simple mnémotechnie. Au clair soleil, je vois dans ce mont hérissé La houle que figea le globe un peu lassé, En mémoire de son […] Plus

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  • L’éternel féminin

    La montagne portait sa robe d’or bruni, Or fragile tombant, feuille à feuille, des branches, Dans le chemin, parmi la foule du dimanche, Sur les sentiers ombreux et le gazon terni. Reposés de leur course à travers l’infini, Et doux, comme l’émoi d’une âme qui s’épanche, Les rayons du soleil d’octobre, en nappes blanches Sur […] Plus

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  • Symbole

    Ô Vie ! aurais-je pu tendre un cœur plus aride Vers l’amour dont tu fais l’étoile qui nous guide, Vers l’amour nécessaire aux résurrections ? Derrière moi, pourtant, s’efface ma jeunesse Et je demande encore à connaître une ivresse Aux insondables tourbillons. – Fallait-il assoupir ton âme dans l’orgie, Au lieu de libérer l’invisible énergie […] Plus

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  • Lettres

    Simples ou parées, quelques qu’elles soient. Les lettres que nous envoyons aux femmes, Les lettres de désir et d’amour et d’espoir, C’est notre moi qui s’évade, Ce sont des êtres Qui, de toutes leurs cellules, les mots, Vont frapper les nerfs, le cœur, le cerveau, Créer de la vie étrange, inattendue. Telle qui fut écrite […] Plus

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  • L’invitation

    Le rythme séducteur nous appelle ; venez Lui répondre en mes bras, jeune fille inconnue. Valsons légèrement de tous côtés cernés, Et qu’en nous la clameur des besoins s’atténue. Pendant que nous serons ensemble, je ne veux Ni sonder vos secrets, ni dévoiler mon âme, Mais simplement pencher mon front sur vos cheveux, Tourner dans […] Plus

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  • Le val

    Je connais, dans les Apalaches, Un val séduisant qui se cache Comme un rêve ingénu ; Un val aux pentes fantaisistes Où se promène, dans les schistes, Un ruisseau bienvenu. Quand, brusquement, on le découvre C’est un avenir clair qui s’ouvre, Un sourire enjôleur À quoi l’âme n’était pas prête, On subit le charme, on […] Plus

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  • L’invitation

    Le rythme séducteur nous appelle ; venez Lui répondre en mes bras, jeune fille inconnue. Valsons légèrement de tous côtés cernés, Et qu’en nous la clameur des besoins s’atténue. Pendant que nous serons ensemble, je ne veux Ni sonder vos secrets, ni dévoiler mon âme, Mais simplement pencher mon front sur vos cheveux, Tourner dans […] Plus

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  • Alternances

    I Plein de joie en puissance et de force inutile, Son front de jour en jour plus proche de l’argile, Il est des temps où l’homme, endurci, ne sent rien Que le choc des désirs brutaux contre les siens. Il marche et devant lui les spectacles du monde Passent sans l’enrichir d’une image féconde. Tout […] Plus

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  • L’éternel féminin

    La montagne portait sa robe d’or bruni, Or fragile tombant, feuille à feuille, des branches, Dans le chemin, parmi la foule du dimanche, Sur les sentiers ombreux et le gazon terni. Reposés de leur course à travers l’infini, Et doux, comme l’émoi d’une âme qui s’épanche, Les rayons du soleil d’octobre, en nappes blanches Sur […] Plus

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  • Le passé

    Telle qu’une vapeur s’épaississant toujours, La nuit grave s’étend sur les îles boisées ; Les plus belles au loin, déjà semblent rasées Et les rives n’ont plus que de fuyants contours. A mes pieds, le vent d’est chassant l’onde à rebours, Courbe les joncs comme autant d’âmes angoissées. Veuxtu que nous allions reposer nos pensées […] Plus

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  • La rivière aux trois ponts

    Du haut de la côte pelée Je l’aperçus courant, marchant, Sinueuse, dans la vallée, En plein soleil ou se cachant Derrière un arbre, son ombrelle, Ou dans un rideau de millet ; Et lorsque j’arrivai près d’elle, Sur son gravier elle riait. ‘ Trois ponts, ditelle, pour un mille De ce grand chemin poussiéreux ! […] Plus

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  • Concordances

    Le même triste accent vient toujours des rapides, Toujours les mêmes flots font le même circuit En recueillant le rêve et l’espoir dans leurs rides. Je l’ai senti déjà le vent de cette nuit ; Il conserva mes paroles et les répète, Et de naïfs couplets renaissent avec lui. Un firmament connu resplendit sur ma […] Plus

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