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  • Après avoir longtemps erré sur le rivage

    Après avoir longtemps erré sur le rivage Où l’on voit lamenter tant de chétifs de cour, Tu as atteint le bord où tout le monde court, Fuyant de pauvreté le pénible servage. Nous autres cependant, le long de cette plage, En vain tendons les mains vers le nautonnier sourd, Qui nous chasse bien loin ; […] Plus

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  • Les Boys fueilluz, et les herbeuses Ryves

    Les Boys fueilluz, et les herbeuses Ryves N’admirent tant parmy sa Troupe saincte Dyane, alors que le chaut l’a contrainte De pardonner aux bestes fugitives. Que tes beautez, dont les autres tu prives De leurs Honneurs, non sans Envie mainte, Veu que tu rends toute Lumiere etainte Par la clarté de deux Etoiles vyves. Les […] Plus

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  • Dessus un mont une flamme allumée

    Dessus un mont une flamme allumée A triple pointe ondoyait vers les cieux, Qui de l’encens d’un cèdre précieux Parfumait l’air d’une odeur embaumée. D’un blanc oiseau l’aile bien emplumée Semblait voler jusqu’au séjour des dieux, Et dégoisant un chant mélodieux Montait au ciel avecques la fumée. De ce beau feu les rayons écartés Lançaient […] Plus

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  • Loyre fameux, qui ta petite Source

    Loyre fameux, qui ta petite Source Enfles de maintz gros fleuves, et Ruysseaux, Et qui de loing coules tes cleres Eaux En l’Ocean d’une assez lente Course. Ton chef Royal hardiment bien hault pousse Et aparoy entre tous les plus beaux, Comme un Thaureau sur les menuz Troupeaux, Quoy que le Pau envieux s’en courrousse. […] Plus

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  • Ores, plus que jamais, me plaît d’aimer la Muse

    Ores, plus que jamais, me plaît d’aimer la Muse Soit qu’en français j’écrive ou langage romain, Puisque le jugement d’un prince tant humain De si grande faveur envers les lettres usé. Donc le sacré métier où ton esprit s’amuse Ne sera désormais un exercice vain, Et le tardif labeur que nous promet ta main Désormais […] Plus

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  • Tant que l’oiseau de Jupiter vola

    Tant que l’oiseau de Jupiter vola, Portant le feu dont le ciel nous menace, Le ciel n’eut peur de l’effroyable audace Qui des Géants le courage affola : Mais aussitôt que le Soleil brûla L’aile qui trop se fit la terre basse, La terre mit hors de sa lourde masse L’antique horreur qui le droit […] Plus

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  • Vu le soin ménager dont travaillé je suis

    Vu le soin ménager dont travaillé je suis, Vu l’importun souci qui sans fin me tourmente, Et vu tant de regrets desquels je me lamente, Tu t’ébahis souvent comment chanter je puis. Je ne chante, Magny, je pleure mes ennuis, Ou, pour le dire mieux, en pleurant je les chante; Si bien qu’en les chantant, […] Plus

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  • La grecque poésie orgueilleuse se vante

    La grecque poésie orgueilleuse se vante Du los* qu’à son Homère Alexandre donna, Et les vers que César de Virgile sonna, La latine aujourd’hui les chante et les rechante. La française qui n’est tant que ces deux savante, Comme qui son Homère et son Virgile n’a, Maintient que le laurier qui François couronna Baste seul […] Plus

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  • Ne lira-t-on jamais que ce dieu rigoureux

    Ne liraton jamais que ce dieu rigoureux ? Jamais ne liraton que cette Idalienne ? Ne verraton jamais Mars sans la Cyprienne ? Jamais ne verraton que Ronsard amoureux ? Retistraton toujours, d’un tour laborieux, Cette toile, argument d’une si longue peine ? Reverraton toujours Oreste sur la scène? Sera toujours Roland par amour furieux […] Plus

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