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  • Ô trois et quatre fois malheureuse la terre

    Sonnet CXIV. Ô trois et quatre fois malheureuse la terre Dont le prince ne voit que par les yeux d’autrui, N’entend que par ceux-là qui répondent pour lui, Aveugle, sourd et mut plus que n’est une pierre ! Tels sont ceux-là, Seigneur, qu’aujourd’hui l’on resserre Oisifs dedans leur chambre, ainsi qu’en un étui, Pour durer […] Plus

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  • Pourquoi me grondes-tu, vieux matin affamé

    Sonnet LXIX. Pourquoi me grondes-tu, vieux matin affamé, Comme si Du Bellay n’avait point de défense ? Pourquoi m’offenses-tu, qui ne t’ai fait offense, Sinon de t’avoir trop quelquefois estimé ? Qui t’a, chien envieux, sur moi tant animé, Sur moi, qui suis absent ? crois-tu que ma vengeance Ne puisse bien d’ici darder jusques […] Plus

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  • Que dirons-nous, Melin, de cette cour romaine

    Sonnet CI. Que dirons-nous, Melin, de cette cour romaine, Où nous voyons chacun divers chemins tenir, Et aux plus hauts honneurs les moindres parvenir, Par vice, par vertu, par travail, et sans peine ? L’un fait pour s’avancer une dépense vaine, L’autre par ce moyen se voit grand devenir, L’un par sévérité se sait entretenir, […] Plus

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  • Si après quarante ans de fidèle service

    Sonnet XLIX. Si après quarante ans de fidèle service Que celui que je sers a fait en divers lieux, Employant, libéral, tout son plus et son mieux Aux affaires qui sont de plus digne exercice, D’un haineux étranger l’envieuse malice Exerce contre lui son courage odieux, Et sans avoir souci des hommes ni des dieux, […] Plus

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  • Tu t’abuses, Belleau, si pour être savant

    Tu t’abuses, Belleau, si pour être savant, Savant et vertueux, tu penses qu’on te prise : Il faut (comme l’on dit) être homme d’entreprise, Si tu veux qu’à la cour on te pousse en avant. Ces beaux noms de vertu, ce n’est rien que du vent. Donques, si tu es sage, embrasse la feintise, L’ignorance, […] Plus

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  • Digne fils de Henri, notre Hercule gaulois

    Digne fils de Henri, notre Hercule gaulois, Notre second espoir, qui portes sur ta face Retraite au naturel la maternelle grâce Et gravée en ton coeur la vertu de Valois : Cependant que le ciel, qui jà dessous tes lois Trois peuples a soumis, armera ton audace D’une plus grand vigueur, suis ton père à […] Plus

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  • Gordes, à m’est avis que je suis éveillé

    Gordes, il m’est avis que je suis éveillé, Comme un qui tout ému d’un effroyable songe Se réveille en sursaut et par le lit s’allonge, S’émerveillant d’avoir si longtemps sommeillé. Roger devint ainsi (ce croisje) émerveillé : Et crois que tout ainsi la vergogne me ronge, Comme lui, quand il eut découvert le mensonge Du […] Plus

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  • Las où est maintenant ce mespris de Fortune

    Las où est maintenant ce mespris de Fortune Où est ce coeur vainqueur de toute adversité, Cest honneste desir de l’immortalité, Et ceste honneste flamme au peuple non commune ? Où sont ces doulx plaisir, qu’au soir soubs la nuict brun Les Muses me donnoient, alors qu’en liberté Dessus le verd tapy d’un rivage esquarté […] Plus

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  • Celle que Pyrrhe et le Mars de Libye

    Celle que Pyrrhe et le Mars de Libye N’ont su dompter, cette brave cité Qui d’un courage au mal exercité Soutint le choc de la commune envie, Tant que sa nef par tant d’ondes ravie Eut contre soi tout le monde incité, On n’a point vu le roc d’adversité Rompre sa course heureusement suivie : […] Plus

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