Les Plus Lus

  • Les cloches du soir

    Quand les cloches du soir, dans leur lente volée, Feront descendre l’heure au fond de la vallée ; Quand tu n’auras d’amis, ni d’amours près de toi, Pense à moi ! pense à moi ! Car les cloches du soir avec leur voix sonore A ton cœur solitaire iront parler encore ; Et l’air fera […] Plus

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  • Le soir

    Seule avec toi dans ce bocage sombre ? Qu’y ferions-nous ? à peine on peut s’y voir. Nous sommes bien ! Peux-tu désirer l’ombre ? Pour se perdre des yeux c’est bien assez du soir ! Auprès de toi j’adore la lumière, Et quand tes doux regards ne brillent plus sur moi, Dès que la […] Plus

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  • L’amour

    Vous demandez si l’amour rend heureuse ; Il le promet, croyez-le, fût-ce un jour. Ah ! pour un jour d’existence amoureuse, Qui ne mourrait ? la vie est dans l’amour. Quand je vivais tendre et craintive amante, Avec ses feux je peignais ses douleurs : Sur son portrait j’ai versé tant de pleurs, Que cette […] Plus

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  • L’impossible

    Qui me rendra ces jours où la vie a des ailes, Et vole, vole ainsi que l’alouette aux cieux, Lorsque tant de clarté passe devant ses yeux, Qu’elle tombe éblouie au fond des fleurs, de celles Qui parfument son nid, son âme, son sommeil, Et lustrent son plumage au lever du soleil ! Ciel ! […] Plus

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  • La couronne effeuillée

    J’irai, j’irai porter ma couronne effeuillée Au jardin de mon père où revit toute fleur ; J’y répandrai longtemps mon âme agenouillée : Mon père a des secrets pour vaincre la douleur. J’irai, j’irai lui dire au moins avec mes larmes : « Regardez, j’ai souffert… » Il me regardera, Et sous mes jours changés, […] Plus

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  • L’attente

    Quand je ne te vois pas, le temps m’accable, et l’heure A je ne sais quel poids impossible à porter. Je sens languir mon cœur, qui cherche à me quitter, Et ma tête se penche, et je souffre et je pleure. Quand ta voix saisissante atteint mon souvenir, Je tressaille, j’écoute… et j’espère immobile ; […] Plus

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  • L’exil

    Ils vont sans trêve ; ils vont sous le ciel bas et sombre, Les Fugitifs, chassés des anciens paradis ; Et toute la tribu, depuis des jours sans nombre, Dans leur sillon fatal traîne ses pieds roidis. Ils vont, les derniers-nés des races primitives, Les derniers dont les yeux, sur les divins sommets, Dans les […] Plus

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  • La maison de ma mère

    Maison de la naissance, ô nid, doux coin du monde ! Ô premier univers où nos pas ont tourné ! Chambre ou ciel, dont le coeur garde la mappemonde, Au fond du temps je vois ton seuil abandonné. Je m’en irais aveugle et sans guide à ta porte, Toucher le berceau nu qui daigna me […] Plus

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  • Ma chambre

    Ma demeure est haute, Donnant sur les cieux ; La lune en est l’hôte, Pâle et sérieux : En bas que l’on sonne, Qu’importe aujourd’hui Ce n’est plus personne, Quand ce n’est plus lui ! Aux autres cachée, Je brode mes fleurs ; Sans être fâchée, Mon âme est en pleurs ; Le ciel bleu […] Plus

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  • À celles qui pleurent

    Vous surtout que je plains si vous n’êtes chéries, Vous surtout qui souffrez, je vous prends pour mes soeurs : C’est à vous qu’elles vont, mes lentes rêveries, Et de mes pleurs chantés les amères douceurs. Prisonnière en ce livre une âme est contenue. Ouvrez, lisez : comptez les jours que j’ai soufferts. Pleureuses de […] Plus

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  • Le soir (II)

    Sur la musique de Garni. En vain l’aurore, Qui se colore, Annonce un jour Fait pour l’amour ; De ta pensée Tout oppressée, Pour te revoir, J’attends le soir. L’aurore en fuite, Laisse à sa suite Un soleil pur, Un ciel d’azur : L’amour s’éveille ; Pour lui je veille ; Et, pour te voir, […] Plus

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  • Le soleil des morts

    Lune ! Blanche figure assise à l’horizon, Que viens-tu regarder au fond de ma maison ? … Dans nos chambres, vois-tu ! La fiévreuse insomnie Sur beaucoup d’oreillers se penche en ennemie ; Elle entre, et bien des yeux qui paraissent fermés Sont par des pleurs sans bruit ouverts et consumés. Oh ! Si tu […] Plus

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