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  • A l’Alcazar neuf, où don Jayme

    A l’Alcazar neuf, où don Jayme Gratte un air maugrabin, Carmen dansant dans son lubin : Ce n’est pas ce que j’aime. Mais, à Triana, la liqueur D’une grappe où l’aurore Laissa des pleurs si froids encore Qu’ils m’ont glacé le coeur. Contrerimes Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Dans le silencieux automne

    Dans le silencieux automne D’un jour mol et soyeux, Je t’écoute en fermant les yeux, Voisine monotone. Ces gammes de tes doigts hardis, C’était déjà des gammes Quand n’étaient pas encor des dames Mes cousines, jadis ; Et qu’aux toits noirs de la Rafette, Où grince un fer changeant, Les abeilles d’or et d’argent Mettaient […] Plus

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  • Au détour de la rue étroite

    Au détour de la rue étroite S’ouvre l’ombre et la cour Où Diane en plâtre, et qui court N’a que la jambe droite. Làbas sur sa flûte de Pan, Un Ossalois nous lance Ces airs aigus comme une lance Qui percent le tympan, Ô Faustine, et je vois se tendre L’arc pur de ton sourcil […] Plus

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  • Tout ainsi que ces pommes

    Tout ainsi que ces pommes De pourpre et d’or Qui mûrissent aux bords Où fut Sodome ; Comme ces fruits encore Que Tantalus, Dans les sombres palus, Crache, et dévore ; Mon coeur, si doux à prendre Entre tes mains, Ouvrele, ce n’est rien. Qu’un peu de cendre. Contrerimes Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Dessous la courtine mouillée

    Dessous la courtine mouillée Du matin soucieux, Tu balances, harmonieux, Ta branche dépouillée, Beau peuplier qui de l’été Fais voir encor la grâce Pourquoi l’âge atil sur ma face Aboli ma fierté ? Contrerimes Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • On descendrait, si vous l’osiez

    On descendrait, si vous l’osiez, D’en haut de la terrasse, Jusques au seuil, où s’embarrasse Le pas dans les rosiers. D’un martin pêcheur qui s’élance L’éclair n’a que passé ; Et la source ; à son pleur glacé, Alterne un noir silence. L’Angélus, dans le couchant roux, Comme un parfum s’efface. Lilith, en détournant sa […] Plus

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  • Ô poète, à quoi bon chercher

    Ô poète, à quoi bon chercher Des mots pour son délire ? Il n’y a qu’au bois de ta lyre Que tu l’as su toucher. Plus haut que toi, dans sa morphine, Chante un noir séraphin. Ma nourrice disait qu’Enfin Est le mari d’Enfine. Contrerimes Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Trottoir de l’Élysé’-Palace

    Trottoir de l’Élysé’Palace Dans la nuit en velours Où nos coeurs nous semblaient si lourds Et notre chair si lasse ; Dôme d’étoiles, noble toit, Sur nos âmes brisées, Taxautos des ChampsÉlysées, Soyez témoins ; et toi, Soussol dont les vapeurs vineuses Encensaient nos adieux Tandis que lui perlaient aux yeux Ses larmes vénéneuses. Contrerimes […] Plus

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  • Il pleuvait. Les tristes étoiles

    Il pleuvait. Les tristes étoiles Semblaient pleurer d’ennui. Comme une épée, à la minuit, Tu sautas hors des toiles. Minuit ! Trouveraije une auto, Par ce temps ? Et le pire, C’est mon mari. Que vatil dire, Lui qui rentre si tôt ? Et s’il vous voyait sans chemise, Vous, toute sa moitié ? Ne […] Plus

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  • Vous qui retournez du Cathai

    Vous qui retournez du Cathai Par les Messageries, Quand vous berçaient à leurs féeries L’opium ou le thé, Dans un palais d’aventurine Où se mourait le jour, Avezvous vu Boudroulboudour, Princesse de la Chine, Plus blanche en son pantalon noir Que nacre sous l’écaille ? Au clair de lune, Jean Chicaille, Vous estil venu voir, […] Plus

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  • Enfin, puisque c’est Sa demeure

    ‘ Enfin, puisque c’est Sa demeure, Le bon Dieu, où estY ? ‘ ‘ Chut, me ditelle : Il est sorti, On ne sait à quelle heure. ‘ ‘ Et de nous tous le plus calé Je dis : Satan luimême, Ne sait en ce désordre extrême Où diable Il est allé. ‘ Contrerimes Ajouter […] Plus

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  • Quel pas sur le pavé boueux

    Quel pas sur le pavé boueux Sonne à travers la brume ? Deux boutiquiers, crachant le rhume, S’en retournent chez eux. ‘ C’est ce cocu de Lagnabère. Oui, Faustine. Ah, mon Dieu, En çà de Cogomble, quel feu ! Oui, c’est le réverbère. Comme c’est gai, le mauvais temps… Et recevoir des gifles. Oui, Faustine. […] Plus

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