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  • Ma maîtresse est toute angelette

    Ma maîtresse est toute angelette,Toute belle fleur nouvelette,Toute mon gracieux accueil,Toute ma petite brunette,Toute ma douce mignonnette,Toute mon coeur, toute mon oeil. Toute ma grâce et ma Charite,Toute belle perle d’élite,Toute doux parfum indien,Toute douce odeur d’Assyrie,Toute ma douce tromperie,Toute mon mal, toute mon bien. Toute miel, toute reguelyce,Toute ma petite malice,Toute ma joie, et […] Plus

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  • Ni voir flamber au point du jour les roses

    Ni voir flamber au point du jour les roses, Ni lys planté sur le bord d’un ruisseau, Ni son de luth, ni ramage d’oiseau, Ni dedans l’or les gemmes bien encloses, Ni des Zéphyrs les gorgettes décloses, Ni sur la mer le ronfler d’un vaisseau, Ni bal de Nymphe au gazouillis de l’eau, Ni voir […] Plus

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  • Pour boire dessus l’herbe tendre

    Pour boire dessus l’herbe tendre Je veux sous un laurier m’étendre, Et veux qu’Amour, d’un petit brin Ou de lin ou de chènevière Trousse au flanc sa robe légère, Et, mi-nue, me verse du vin. L’incertaine vie de l’homme De jour en jour se roule comme Aux rives se roulent les flots : Puis après […] Plus

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  • Petit nombril, que mon penser adore

    Petit nombril, que mon penser adore, Et non mon oeil qui n’eut onques le bien De te voir nu, et qui mérites bien Que quelque ville on te bâtisse encore ; Signe amoureux, duquel Amour s’honore, Représentant l’Androgyne lien, Combien et toi, mon mignon, et combien Tes flancs jumeaux folâtrement j’honore ! Ni ce beau […] Plus

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  • Pour son tombeau

    Ronsard repose icy qui hardy dés enfance Détourna d’Helicon les Muses en la France, Suivant le son du luth et les traits d’Apollon : Mais peu valut sa Muse encontre l’eguillon De la mort, qui cruelle en ce tombeau l’enserre. Son ame soit à Dieu, son corps soit à la terre. Derniers vers Ajouter aux […] Plus

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  • Elégie à Janet, peintre du roi

    Peinsmoi, Janet, peinsmoi, je te supplie Dans ce tableau les beautés de m’amie De la façon que je te les dirai. Comme importun je ne te supplierai D’un art menteur quelque faveur lui faire : Il suffit bien si tu la sais portraire Ainsi qu’elle est, sans vouloir déguiser Son naturel pour la favoriser, Car […] Plus

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  • Odelette à une jeune maîtresse

    Pourquoi, comme une jeune Poutre, De travers guignestu vers moi ? Pourquoi, farouche, fuistu outre, Quand je veux approcher de toi ? Tu ne veux pas que l’on te touche, Mais si je t’avais sous ma main, Assuretoi que dans la bouche Bientôt je t’aurais mis le frein. Puis, te voltant à toute bride, Soudain […] Plus

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  • Pourtant si ta maîtresse…

    Pourtant si ta maîtresse est un petit putain, Tu ne dois pour cela te courroucer contre elle. Voudraistu bien haïr ton ami plus fidèle Pour être un peu jureur, ou trop haut à la main ? Il ne faut prendre ainsi tous péchés à dédain, Quand la faute en péchant n’est pas continuelle ; Puis […] Plus

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  • Ô doux parler, dont l’appât doucereux

    Ô doux parler, dont l’appât doucereux Nourrit encore la faim de ma mémoire, Ô front, d’Amour le Trophée et la gloire, Ô ris sucrés, ô baisers savoureux ; Ô cheveux d’or, ô côteaux plantureux De lis, d’oeillets, de porphyre et d’ivoire, Ô feux jumeaux dont le ciel me fit boire Ô si longs traits le […] Plus

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  • Cusin, monstre à double aile, au mufle Elephantin

    Cusin, monstre à double aile, au mufle Elephantin,Canal à tirer sang, qui voletant en presseSifles d’un son aigu, ne picque ma Maistresse,Et la laisse dormir du soir jusqu’au matin. Si ton corps d’un atome, et ton nez de mastinCherche tant à picquer la peau d’une Deesse,En lieu d’elle, Cusin, la mienne je te laisse :Succe […] Plus

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