Les Plus Lus

  • Confession

    Une fois, une seule, aimable et douce femme, A mon bras votre bras poli S’appuya (sur le fond ténébreux de mon âme Ce souvenir n’est point pâli) ; Il était tard ; ainsi qu’une médaille neuve La pleine lune s’étalait, Et la solennité de la nuit, comme un fleuve, Sur Paris dormant ruisselait. Et le […] Plus

    Lire la suite

  • Le corset

    La belle femme en son corset, Vive comme un poisson dans l’onde, Lasse et délasse tes projets, T’offre la clef d’un nouveau monde Ferme les yeux et disparaît. Son corset est l’armure ancienne Où se cache ce qui te plaît. C’est le château, c’est la persienne, C’est le rempart et le coffret Où tes désirs […] Plus

    Lire la suite

  • Confession

    Une fois, une seule, aimable et douce femme, A mon bras votre bras poli S’appuya (sur le fond ténébreux de mon âme Ce souvenir n’est point pâli) ; Il était tard ; ainsi qu’une médaille neuve La pleine lune s’étalait, Et la solennité de la nuit, comme un fleuve, Sur Paris dormant ruisselait. Et le […] Plus

    Lire la suite

  • belle femme, bel être…

    belle femme,   Souvent les hommes sont attirés aux lumières des formes qui complètent ce qui manque à leurs formes,  souvent ils se retrouvent, comme elles prisonnières en rêvant d’évasion côte à côte s’endorment,   bien que leurs libertés soit retenues en laisses finissent par chérir et embrassent leurs chaînes cette passion survie mais tous […] Plus

    Lire la suite

  • Midi

    Au zénith aveuglant brûle un globe de flamme, Le ciel entier frémit criblé de flèches d’or. Immobile et ridée à peine la mer dort, La mer dort au soleil comme une belle femme. Ça et là, dans le creux des rochers, une lame Blanchit, et par degrés d’un insensible effort Les vagues, expirant sur le […] Plus

    Lire la suite

  • Thébaïde

    Mon rêve le plus cher et le plus caressé, Le seul qui rit encore à mon cœur oppressé, C’est de m’ensevelir au fond d’une chartreuse, Dans une solitude inabordable, affreuse ; Loin, bien loin, tout là-bas, dans quelque Sierra Bien sauvage, où jamais voix d’homme ne vibra, Dans la forêt de pins, parmi les âpres […] Plus

    Lire la suite

  • La mort printanière

    Réveille-toi poème fils de l’extrême douleur Ce matin nous avons marié notre plus belle femme à la mort printanière Écrire est dérisoire. Dérisoire ce vitriol au cœur. Le ciel stérile de l’hiver. Le soleil du crime, un avorton pâle. Le silence des murailles concentriques, bâillons crénelés qui encerclent nos mains. Dérisoires nos yeux sanglants, striés […] Plus

    Lire la suite

  • Oraison

    Mort printanière. Nous t’avons donné notre plus belle femme. Femme-scandale qui a osé lever la main sur le Temple de servitude. Elle avait une voix toute neuve pour chanter nos amours inédites. Elle savait prédire les tempêtes et les jours de soleil et, quand elle riait, les corbeaux de notre tristesse prenaient la fuite Tôt […] Plus

    Lire la suite

  • Midi

    Au zénith aveuglant brûle un globe de flamme, Le ciel entier frémit criblé de flèches d’or. Immobile et ridée à peine la mer dort, La mer dort au soleil comme une belle femme. Ça et là, dans le creux des rochers, une lame Blanchit, et par degrés d’un insensible effort Les vagues, expirant sur le […] Plus

    Lire la suite

  • Les Baisers de pierre

    La lumière des candélabres devint blafarde et verte, les yeux des femmes et les diamants s’éteignirent ; le rubis radieux étincelait seul au milieu du salon obscurci, comme un soleil dans la brume. Théophile Gautier, Onuphrius. À Armand du Mesnil Sois béni, mon très cher ! ta gracieuse lettre M’a trouvé justement comme j’allais me […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.