Les Plus Lus

  • Quiberon

    I. Par ses propres fureurs le Maudit se dévoile ; Dans le démon vainqueur on voit l’ange proscrit ; L’anathème éternel, qui poursuit son étoile, Dans ses succès même est écrit. Il est, lorsque des cieux nous oublions la voie, Des jours, que Dieu sans doute envoie Pour nous rappeler les enfers ; Jours sanglants […] Plus

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  • A Cloris

    Stances S’il est vrai, Cloris, que tu m’aimes, Mais j’entends que tu m’aimes bien, Je ne crois point que les Rois mêmes Aient un heur comme le mien : Que la mort serait importune De venir changer ma fortune À la félicité des Dieux ! Tout ce qu’on dit de l’ambroisie Ne touche point ma […] Plus

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  • The Night of Loveless Nights

    Nuit putride et glaciale, épouvantable nuit, Nuit du fantôme infirme et des plantes pourries, Incandescente nuit, flamme et feu dans les puits, Ténèbres sans éclairs, mensonges et roueries. Qui me regarde ainsi au fracas des rivières ? Noyés, pêcheurs, marins ? Éclatez les tumeurs Malignes sur la peau des ombres passagères, Ces yeux m’ont déjà […] Plus

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  • À Laure

    Si tu ne m’aimais pas, dis-moi, fille insensée, Que balbutiais-tu dans ces fatales nuits ? Exerçais-tu ta langue à railler ta pensée ? Que voulaient donc ces pleurs, cette gorge oppressée, Ces sanglots et ces cris ? Ah ! si le plaisir seul t’arrachait ces tendresses, Si ce n’était que lui qu’en triste moment Sur […] Plus

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  • Lettre à M. de Lamartine

    Lorsque le grand Byron allait quitter Ravenne, Et chercher sur les mers quelque plage lointaine Où finir en héros son immortel ennui, Comme il était assis aux pieds de sa maîtresse, Pâle, et déjà tourné du côté de la Grèce, Celle qu’il appelait alors sa Guiccioli Ouvrit un soir un livre où l’on parlait de […] Plus

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  • Le joujou du pauvre

    Je veux donner l’idée d’un divertissement innocent. Il y a si peu d’amusements qui ne soient pas coupables ! Quand vous sortirez le matin avec l’intention décidée de flâner sur les grandes routes, remplissez vos poches de petites inventions à un sol, — telles que le polichinelle plat mû par un seul fil, les forgerons […] Plus

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  • Quia pulvis es

    Ceux-ci partent, ceux-là demeurent. Sous le sombre aquilon, dont les mille voix pleurent, Poussière et genre humain, tout s’envole à la fois. Hélas ! le même vent souffle, en l’ombre où nous sommes, Sur toutes les têtes des hommes, Sur toutes les feuilles des bois. Ceux qui restent à ceux qui passent Disent : — […] Plus

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  • Le ballet des heures

    (Le Dieu Pan parle Les heures sont des fleurs l’une après l’autre écloses Dans l’éternel hymen de la nuit et du jour ; Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses Et ne les donner qu’à l’amour. Ainsi que de l’éclair, rien ne reste de l’heure, Qu’au néant destructeur le temps vient de […] Plus

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  • Anxiété

    Silence ! reprenons les travaux de mon âge. Que le pinceau docile obéisse à mes doigts, Des lieux que j’ai quittés qu’il retrace l’image, Que ma harpe se mêle aux accents de ma voix ; Sur un brillant tissu, que l’aiguille légère Arrête les contours d’une fleur passagère. Oh ! pourquoi, dédaignant ces faciles bonheurs, […] Plus

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  • Le soir

    Seule avec toi dans ce bocage sombre ? Qu’y ferions-nous ? à peine on peut s’y voir. Nous sommes bien ! Peux-tu désirer l’ombre ? Pour se perdre des yeux c’est bien assez du soir ! Auprès de toi j’adore la lumière, Et quand tes doux regards ne brillent plus sur moi, Dès que la […] Plus

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  • Dans l’église de ***

    I. C’était une humble église au cintre surbaissé, L’église où nous entrâmes, Où depuis trois cents ans avaient déjà passé Et pleuré bien des âmes. Elle était triste et calme à la chute du jour, L’église où nous entrâmes ; L’autel sans serviteur, comme un cœur sans amour, Avait éteint ses flammes. Les antiennes du […] Plus

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