Les Plus Lus

  • Daphnis et Chloé

    Dans un nouveau parentage, Te souviendrastu de moi ? Ah ! je te laisse pour gage Mon serment, mon coeur, ma foi. Me reviendrastu fidelle ? Serastu toujours mon Berger ? Quelque destin qui m’appelle, Mon coeur ne saurait changer. Ah ! soismoi toujours fidelle ! Je serai toujours ton berger. Ajouter aux favoris 0 Plus

    Lire la suite

  • Fantômes

    I. Hélas ! que j’en ai vu mourir de jeunes filles ! C’est le destin. Il faut une proie au trépas. Il faut que l’herbe tombe au tranchant des faucilles ; Il faut que dans le bal les folâtres quadrilles Foulent des roses sous leurs pas. Il faut que l’eau s’épuise à courir les vallées […] Plus

    Lire la suite

  • Lux

    I. Temps futurs ! vision sublime ! Les peuples sont hors de l’abîme. Le désert morne est traversé. Après les sables, la pelouse ; Et la terre est comme une épouse, Et l’homme est comme un fiancé ! Dès à présent l’œil qui s’élève Voit distinctement ce beau rêve Qui sera le réel un jour […] Plus

    Lire la suite

  • Liberté !

    De quel droit mettezvous des oiseaux dans des cages ? De quel droit ôtezvous ces chanteurs aux bocages, Aux sources, à l’aurore, à la nuée, aux vents ? De quel droit volezvous la vie à ces vivants ? Homme, croistu que Dieu, ce père, fasse naître L’aile pour l’accrocher au clou de ta fenêtre ? […] Plus

    Lire la suite

  • Femme noire

    Femme nue, femme noire Vêtue de ta couleur qui est vie, de ta forme qui est beauté J’ai grandi à ton ombre; la douceur de tes mains bandait mes yeux Et voilà qu’au coeur de l’Été et de Midi, Je te découvre, Terre promise, du haut d’un haut col calciné Et ta beauté me foudroie […] Plus

    Lire la suite

  • Ce siècle avait deux ans

    Data fata secutus. DEVISE DES ST-JOHN. Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte, Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte, Et du premier consul, déjà, par maint endroit, Le front de l’empereur brisait le masque étroit. Alors dans Besançon, vieille ville espagnole, Jeté comme la graine au gré de l’air qui vole, Naquit d’un sang […] Plus

    Lire la suite

  • Les oiseaux de passage

    C’est une cour carrée et qui n’a rien d’étrange : Sur les flancs, l’écurie et l’étable au toit bas ; Ici près, la maison ; làbas, au fond, la grange Sous son chapeau de chaume et sa jupe en plâtras. Le bac, où les chevaux au retour viendront boire, Dans sa berge de bois est […] Plus

    Lire la suite

  • Lanterne magique de picasso

    Tous les yeux d’une femme joués sur le même tableau Les traits de l’être aimé traqué par le destin sous la fleur immobile d’un sordide papier peint L’herbe blanche du meurtre dans une forêt de chaises Un mendiant de carton éventré sur une table de marbre Les cendres d’un cigare sur le quai d’une gare […] Plus

    Lire la suite

  • L’échafaud

    — Œil pour œil ! Dent pour dent ! Tête pour tête ! A mort ! Justice ! L’échafaud vaut mieux que le remord. Talion ! talion ! — Silence aux cris sauvages ! Non ! assez de malheur, de meurtre et de ravages ! Assez d’égorgements ! assez de deuil ! assez De fantômes […] Plus

    Lire la suite

  • L’expiation (I)

    I. Il neigeait. On était vaincu par sa conquête. Pour la première fois l’aigle baissait la tête. Sombres jours ! l’empereur revenait lentement, Laissant derrière lui brûler Moscou fumant. Il neigeait. L’âpre hiver fondait en avalanche. Après la plaine blanche une autre plaine blanche. On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau. Hier la […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.