Les Plus Lus

  • La nuit de mai

    La muse Poète, prends ton luth et me donne un baiser ; La fleur de l’églantier sent ses bourgeons éclore, Le printemps naît ce soir ; les vents vont s’embraser ; Et la bergeronnette, en attendant l’aurore, Aux premiers buissons verts commence à se poser. Poète, prends ton luth, et me donne un baiser. Le […] Plus

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  • Les yeux d’Elsa

    Tes yeux sont si profonds qu’en me penchant pour boire J’ai vu tous les soleils y venir se mirer S’y jeter à mourir tous les désespérés Tes yeux sont si profonds que j’y perds la mémoire À l’ombre des oiseaux c’est l’océan troublé Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent L’été […] Plus

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  • À l’homme qui a livré une femme

    Ô honte ! ce n’est pas seulement cette femme, Sacrée alors pour tous, faible cœur, mais grande âme, Mais c’est lui, c’est son nom dans l’avenir maudit, Ce sont les cheveux blancs de son père interdit, C’est la pudeur publique en face regardée Tandis qu’il s’accouplait à son infâme idée, C’est l’honneur, c’est la foi, […] Plus

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  • Rue stevenson

    Le docteur Jonquille sur son petit vélo s’en va voir sa belle sa belle Isabelle qui habite Meudon Il a du lilas blanc sur son guidon Sa belle Isabelle qui habite Meudon rue Stevenson Soudain inquiet il se retourne et voit derrière lui un autre qui pédale aussi et qui lui dit Alors docteur Jonquille […] Plus

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  • Le passeur

    Ils erraient ils ne savaient où passer leur soirée et j’ai ouvert la porte de leur dernière demeure C’étaient de malheureux vivants à qui j’ai fait la charité Je suis passeur de mon métier trépasseur si vous préférez Pour eux le temps c’était de l’argent mon salaire ils l’avaient en poche à ne plus savoir […] Plus

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  • Les cloches du sommeil

    Toutes les cloches du sommeil s’en vont sonnant à perdre voix Voici le jour du grand réveil Tous mes amis viennent à moi tous mes amis vivants et morts les compagnons du désespoir frères du sang frères du sort ceux des matins et ceux des soirs Les grands navires appareillent O souvenirs ombres sans lois […] Plus

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  • Nelligan

    En mil neuf cent un Être un poète est un malheur Surtout au temps de Nelligan À Montréal C’était comme être juif sous les nazis Être seul avec son oiseau dans les mains Son trésor Et marcher sur les mines Comme un espion en pays ennemi Qui va sauter au prochain pas Pulvérisé dans les […] Plus

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  • Le vieux soulier

    En mai, par une pure et chaude après-midi, Je cheminais au bord d doux fleuve attiédi Où se réfléchissait la fuite d’un nuage. Je suivais lentement le chemin de halage Tout en fleurs, qui descend en pente vers les eaux. Des peupliers à droite, à gauche des roseaux ; Devant moi, les détours de la […] Plus

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