Les Plus Lus

  • Le sablier d’absence

    à André Lorenl En cette nuit je crus crronément que Dieu se promenait dans une rue que je pourrais l’y rencontrer Je sortis de ce café célèbre en vain car je ne vis personne sur les chemins que j’inventai Il s’en fallut de peu que je m’écroule au pied de ma propre statue qui sans […] Plus

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  • Bannières de mai

    Aux branches claires des tilleuls Meurt un maladif hallali. Mais des chansons spirituelles Voltigent parmi les groseilles. Que notre sang rie en nos veines, Voici s’enchevêtrer les vignes. Le ciel est joli comme un ange. L’azur et l’onde communient. Je sors. Si un rayon me blesse Je succomberai sur la mousse. Qu’on patiente et qu’on […] Plus

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  • La musique militaire

    Je n’connais rien d’plus beau qu’la musique militaire. Au moins ça, c’est viril, c’est bon pour nos p’tits gars ! Quand sonnent les tambours, tout l’monde est solidaire, Le rythme vous entraîne, on y va d’un seul pas ! Le regard fier et droit, vers l’enn’mi qui recule, Ayant déjà compris qu’il n’avait plus d’espoir. Vaincre s’écrit […] Plus

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  • La Saint-Barthélemy

    I Les prêtres avaient dit : « En ce temps-là, mes frères, On a vu s’élever des docteurs téméraires, Des dogmes de la foi censeurs audacieux : Au fond du Saint des saints l’Arche s’est refermée, Et le puits de l’abîme a vomi la fumée Qui devait obscurcir la lumière des cieux. L’Antéchrist est venu, […] Plus

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  • Le château de cartes

    Un bon mari, sa femme et deux jolis enfants Coulaient en paix leurs jours dans le simple ermitage Où, paisibles comme eux, vécurent leurs parents. Ces époux, partageant les doux soins du ménage, Cultivaient leur jardin, recueillaient leurs moissons ; Et le soir, dans l’été, soupant sous le feuillage, Dans l’hiver, devant leurs tisons, Ils […] Plus

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  • Sur un portrait de sainte

    C’est toi, dénaturée ! Oui, te voilà, c’est toi Qui fis taire ton cœur pour écouter ta foi, Qui, pour gagner ton ciel de larve et de chouette, Foulas ton âme aux pieds, mère sourde-muette, Et qui, lorsque ton fils se couchait en travers De ta porte, pleurant et les deux bras ouverts, Marchas sur […] Plus

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  • La grand’mère

    Voici trois ans qu’est morte ma grand’mère, La bonne femme, — et, quand on l’enterra, Parents, amis, tout le monde pleura D’une douleur bien vraie et bien amère. Moi seul j’errais dans la maison, surpris Plus que chagrin ; et, comme j’étais proche De son cercueil, — quelqu’un me fit reproche De voir cela sans […] Plus

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  • Le départ d’un fils

    Je crois l’entendre encor, quand, sa main, sur mon bras, Autour des verts remparts nous allions pas à pas : ‘ Oui, quand tu pars, mon fils, oui, c’est un vide immense, Un morne et froid désert, où la nuit recommence ; Ma fidèle maison, le jardin, mes amours, Tout cela n’est plus rien ; […] Plus

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  • Tout ce qu’on voit est d’or

    Corsaire Sanglot revêt son costume bien connu des rues bruyantes et des trottoirs de bitume. La vie peut continuer s’il lui plaît dans Paris et dans le monde, une voix caressante lui a indiqué son chemin. Celui-ci le conduit aux Tuileries où il rencontre Louise Lame. Il est de ces coïncidences qui, sans émouvoir les […] Plus

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  • Les premières communions

    I Vraiment, c’est bête, ces églises des villages Où quinze laids marmots encrassant les piliers Écoutent, grasseyant les divins babillages, Un noir grotesque dont fermentent les souliers : Mais le soleil éveille, à travers des feuillages, Les vieilles couleurs des vitraux irréguliers. La pierre sent toujours la terre maternelle. Vous verrez des monceaux de ces […] Plus

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