Ïambes

On vit ; on vit infâme.
Eh bien ? il fallut l’être ;

L’infâme après tout mange et dort.
Ici même, en ses parcs, où la mort nous fait paître.

Où la hache nous tire au sort.
Beaux poulets sont écrits ; maris, amants sont dupes ;

Caquetage, intrigues de sots.
On y chante ; on y joue ; on y lève des jupes ;

On y fait chansons et bons mots ;
L’un pousse et fait bondir sut les toits, sur les vitres.

Un ballon tout gonflé de vent.

Comme sont les discouts des sept cents plats bélî.

Dont
Barère est le plus savant.
L’autre coutt ; l’autre saute ; et braillent, boivent, rient

Politiqueurs et raisonneurs;
Et sur les gonds de fer soudain les portes cri.

Des juges tigres nos seigneurs
Le pourvoyeur paraît.
Quelle sera la proie

Que la hache appelle aujourd’hui ?
Chacun frissonne, écoute ; et chacun avec joie

Voit que ce n’est pas encot lui :
Ce sera toi demain, insensible imbécile.

Les poètes sculptent la réalité avec des mots. Devenez un sculpteur, tel un Rodin du commentaire.

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