Les Plus Lus

  • Le coq et le chapon

    Fable XIV, Livre IV. « L’excellente caricature ! » Disait un jeune coq en riant aux éclats : Un chapon, malgré l’aventure Qui l’oblige au moins gai de tous les célibats, Vouloir être chef de famille ! De poussins quelle bande autour de lui fourmille ! S’il était sincère aujourd’hui, Il conviendrait, le pauvre hère, […] Plus

    Lire la suite

  • Le fleuve

    Fable XVII, Livre I. Un grand fleuve parcourt le monde : Tantôt lent, il serpente entre des prés fleuris, Les embellit et les féconde ; Tantôt rapide, il s’enfle, il se courrouce, il gronde, Roulant, précipitant au milieu des débris Son eau turbulente et profonde. À travers les cités, les guérets, les déserts, Il va, […] Plus

    Lire la suite

  • Le jardin des Hespérides

    Je vois bien l’arbre aux pommes d’or Prospérer dans vos prés humides ; Mais cela n’en fait pas encor Un vrai jardin des Hespérides. La timide sécurité N’avait pas de plus doux asile Que le verger riche çt tranquille, Par les fils d’Atlas habité. Loin du loup, la brebis, en joie, Y bondissait parmi les […] Plus

    Lire la suite

  • Les chiens qui dansent

    Fable II, Livre V. Je suis un peu badaud, je n’en disconviens pas. Tout m’amuse ; depuis ces batteurs d’entrechats, Depuis ces brillants automates, Dont Gardel fait mouvoir et les pieds et les bras, Jusqu’à ceux dont un fil règle et soutient les pas, Jusqu’aux Vestris à quatre pattes, Qui la queue en trompette, et […] Plus

    Lire la suite

  • Les vitres cassées

    Fable XVIII, Livre III. Toi, chez qui tant de sens à tant d’esprit s’allie, Chez qui les préjugés n’ont jamais eu d’accès ; Toi qui fuis en tout les excès, En tout, même en philosophie ; Lis ce court apologue où je crois, j’en conviens, Peindre les sentiments dont tout sage s’honore. Si dans ces […] Plus

    Lire la suite

  • L’homme et l’écho

    Fable XII, Livre I. Un médisant accusait les échos. Un médisant !……. Je le ménage. Le ciel, disait-il dans sa rage, Puisse-t-il les punir de leurs mauvais propos ! Que d’ennemis je dois à leur langue indiscrète ! Tout, jusqu’à mes moindres discours, Devient article de gazette. M’échappe-t-il un mot ? Il se trouve toujours […] Plus

    Lire la suite

  • Monologue de Selkirk

    Sans craindre qu’un rival contre mes droits conspire, Je suis le souverain de tout ce que je vois : De l’une à l’autre rive, et les airs et les bois Sont peuplés des sujets de mon paisible empire. Toi que du sage a trop vanté l’amour, Solitude, où sont donc tes charmes ? Ah ! […] Plus

    Lire la suite

  • À une dame qui m’appelait son frère

    (En lui envoyant les Amour de Psyché.) Lisez et relisez, ma sœur, De Psyché l’admirable histoire : Vous y verrez que le bonheur N’est pas toujours avec la gloire. Vous y verrez qu’assez souvent La plus belle est la plus à plaindre ; Et qu’un succès trop éclatant Est moins à désirer qu’à craindre. Vous […] Plus

    Lire la suite

  • Épilogue

    Tandis que sur l’herbe étendu, Au bord d’une onde enchanteresse, Fuyant et la molle paresse Et le travail trop assidu, Je ris de l’humaine faiblesse, Et j’use mes moments perdus À médire de notre espèce, Mais non pas des individus ; Qui peut troubler la paix du monde ? Contemplant les plaines de l’onde, L’Europe […] Plus

    Lire la suite

  • La levrette, le chat et le dogue

    Fable I, Livre IV. Je n’aime pas ces paladins femelles Désavoués de Vénus et de Mars, Qui contre un heaume échangeaient leurs dentelles Portaient rondache, et brassards et cuissards ; Et, se jetant au milieu des hasards, L’épée au poing, contre de vieux soudars Ne craignaient pas de mesurer leurs lames ; Par des brutaux […] Plus

    Lire la suite

  • L’âne et le cerf

    Fable XIV, Livre I. Vive la liberté ! criait, dans la prairie ; L’unique fois, hélas ! qu’il se soit emporté, Martin, qui se croyait vraiment en liberté, Pour n’être pas à l’écurie. Un cerf lui dit : Pauvre imprudent ! Vivre libre et bâté n’est pas chose facile. Ne te crois pas indépendant, Mon […] Plus

    Lire la suite

  • La statue renversée

    Fable XVI, Livre II. Je ne sais quel despote aperçoit sa statue Le nez sur le carreau, dans la fange abattue. Jeune et prince, à juger il était un peu prompt. « La mort, la mort au téméraire Qui m’ose faire un tel affront ! Qu’il périsse à l’instant ! — Sire, c’est le tonnerre. […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.