Les Plus Lus

  • Vos yeux

    Je compare vos yeux à ces claires fontaines Où les astres d’argent et les étoiles d’or Font miroiter, la nuit, des flammes incertaines. Vienne à glisser le vent sur leur onde qui dort, Il faut que l’astre émigre et que l’étoile meure, Pour renaître, passer, luire et s’éteindre encor. Si cruels maintenant, si tendres tout […] Plus

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  • En partance

    Viens-t’en nous aimer ailleurs, N’importe où, mais loin des villes ; Viens-t’en sous des deux meilleurs. Ici les âmes sont viles, Ici le vent est chargé De conseils bas et serviles ; Ici j’ai le cœur rongé D’un mal indéfinissable : Je ne sais pas ce que j’ai. Ô chants des flots sur le sable, […] Plus

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  • Vision

    Comme elle a le cœur épris De la tristesse des grèves, Je crois souvent dans mes rêves Qu’elle n’est plus à Paris. Je lui vois la coiffe blanche Et le Justin lamé d’or Dont les filles du Trégor Se pavoisent le dimanche. Et, son rosaire à la main, Elle marche, diaphane, Vers une église romane […] Plus

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  • Pleine nuit

    Tandis que la Nuit monte ainsi qu’une marée Sur les grèves du ciel silencieusement, Emplis tes yeux profonds de sa splendeur sacrée Et ton cœur orageux de son apaisement Déjà, comme une nef, le croissant de la lune Tend sa voile de nacre et fend l’air aplani ; Tous ces astres, là-haut, ce sont les […] Plus

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  • Papillons de mer

    On les voit s’en venir en bandes, À la prime aube, tout le long, Le long des palus et des landes, Glissant de-ci, de-là, selon Leur humeur folâtre et changeante. Et tout bleus dans le matin blond. Ô les dunes que l’aube argenté ! Les genêts fleuris qu’un par un Frôle leur aile diligente ! […] Plus

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  • La dernière idylle

    LUI Qui donc es-tu, toi qui ressembles à ma vie Et dont les yeux ont l’air de soleils avortés ? Dans le val de Tristesse où mes pas t’ont suivie, Tes soupirs et les miens ne se sont pas quittés. ELLE Soupirer est mon lot. Si tu veux me connaître, Demande mon secret aux cœurs […] Plus

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  • Prière à Viviane

    Quand tu m’es apparue au seuil de mon enfance, Avec tes cheveux d’or et ton geste ingénu, Déesse, il m’eût semblé que c’était une offense D’effleurer du regard le bout de ton pied nu. Mais ta voix m’appelait et ta voix est si douce Qu’elle apaisa ma crainte et que je te suivis. Ô les […] Plus

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  • Premiers doutes

    Jolis rayons d’aube, entrez dans mon âme : Elle a tant besoin de revoir le jour ! — Sait-on ce qui dort dans des yeux de femme, Si c’est la colère ou si c’est l’amour ? Ô rayons jolis, sous votre caresse, Mon âme autrefois s’emplissait de chants. — Hélas ! qu’avez-vous, ma chère maîtresse, […] Plus

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  • À la mémoire de ma mère

    Vois. Un ciel cuivré d’automne Et, sous ce ciel presque roux, Un bois léthargique et doux, Des fleurs, et la mer bretonne. Les fleurs vont mourir ; le bois Est gardé par une fée. Mais une plainte étouffée Déchire l’ombre parfois : La mer ! Sous sa rauque haleine, Le bois chante sourdement. — Mon […] Plus

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  • Quand, du sein de la mer profonde

    Quand, du sein de la mer profonde, Comme un alcyon dans son nid, L’Ame bretonne vint au monde Dans son dur berceau de granit, C’était un soir, un soir d’automne, Sous un ciel bas, cerclé de fer, Et sur la pauvre Ame bretonne Pleurait le soir, chantait la mer. Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Le manoir

    Mon cœur est un manoir croulant et solitaire, Un vieux manoir perdu de l’antique Occident Entre qui veut ! Le vent, la brume et le mystère Par ses corridors vont rôdant. Ils sont chez eux dans ce vieux cœur mélancolique, Haut et profond et tout tapissé de regrets. Dans l’ombre, pour ne pas heurter quelque […] Plus

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