Lassitude

Puisque le hasard m’y ramène,
Pour mon malheur ou pour mon bien,
Je veux que tu saches combien
Ma maîtresse fut inhumaine.

Pour l’oublier, j’ai tour à tour
Tenté de noyer dans l’ivresse.
Avec mon présent, ma détresse.
Avec mon passé, mon amour.

Et depuis trois mois je suis ivre,
Et ces trois mois d’indignité,
Hélas ! je n’en ai rapporté
Qu’un immense dégoût de vivre.

Voter pour ce poème!

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

La poésie a besoin de vos mots pour s'épanouir. Participez à notre jardin de vers.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments