Absence

Il me faudra soulever la vaste viequi est encore ton miroir :Il me faudra la reconstruire chaque matin.Depuis que tu es partiecombien d’endroits sont-ils devenus vainset dénués de sens, pareilsà des lumières dans le jour.Soirs qui furent abri pour ton image,musiques où toujours tu m’attendais,paroles de ces temps-là,il me faudra les briser avec mes mains.Dans…

Loin de toi

Tu es partie et le soleil n’est plus là Je ne respire plus, mon oxygène Je n’ai pas de remède Les souvenirs sont toujours là Mon coeur est malade Tremblant à chaque fois Je veux me faire une raison Je veux espérer, ne plus me poser de question Je veux décrocher la lune Te montrer…

“trou de mémoire” ou l’oubli de l’instinct et les inventions

Trou de mémoire   l’histoire ne dira pas, au filtre de ses actes, ces moments éphémères de la moindre présence, d’un passé reconstruit vient une place intacte, matricielle de l’ennui,  parèdre de l’absence…  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ un passé qui s’ennuie dans sa forme présente conduit toujours l’histoire dans sa répétition, ainsi nous la voyons, errante en sa…

Absence

D’une brise parfumée, prosant l’absenceRicoche le déchirement d’un silenceExhalant tout le secret de son essence.   B. Mihoub Extrait de ” Le jour se lève sur l’Algérie “, paru aux éditions Le Lys Bleu. Ajouter aux favoris 0

Lettres perdues

Par les fentes de l’éternité Nous parlerons ensemble Cherchant nos souffles Peu à peu laissant nos voix Se réaccorder Toi ciel moi terre Nous parlerons longtemps longtemps Jusqu’à ce que l’été Nous couvre de volubilis Autour de moi les grandes fleurs Muselées du jour Mon cœur comme la mer Se retire Est-ce midi Minuit? L’heure…

Mille morts

Je suis dans le soleil endormi paresseux habité de pensées comme l’été d’abeilles Le soleil tout à ce qu’il fait n’est que lumière et que chaleur et l’arbre d’un seul mouvement n’a qu’une idée dans ses racines L’oiseau qui se pose sur l’arbre est oiseau de toutes ses ailes Toute en couleur toute en parfum…

Au loin

Très attentivement la neige fait ton lit et borde tes soucis dans leur drap de silence, dans leur creux de sommeil où tu vogues la nuit en comptant les flocons de la neige d’absence. Ma navigante enfant plus loin que cette neige, au jeu de ciel et blanc je te donne la main. Les anges…