Les Plus Lus

  • Douce Liberté désirée

    Douce Liberté désirée, Déesse, où t’estu retirée, Me laissant en captivité ? Hélas! de moi ne te détourne ! Retourne, ô Liberté ! retourne, Retourne, ô douce Liberté. Ton départ m’a trop fait connaître Le bonheur où je soulais être, Quand, douce, tu m’allais guidant : Et que, sans languir davantage, Je devais, si j’eusse […] Plus

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  • J’ai longtemps voyagé, courant toujours fortune

    J’ai longtemps voyagé, courant toujours fortune Sur une mer de pleurs, à l’abandon des flots De mille ardents soupirs et de mille sanglots, Demeurant quinze mois sans voir soleil ni lune. Je réclamais en vain la faveur de Neptune Et des astres jumeaux, sourds à tous mes propos, Car les vents dépités, combattant sans repos, […] Plus

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  • Rosette, pour un peu d’absence

    Rosette, pour un peu d’absence, Votre coeur vous avez changé, Et moi, sachant cette inconstance, Le mien autre part j’ai rangé : Jamais plus, beauté si légère Sur moi tant de pouvoir n’aura Nous verrons, volage bergère, Qui premier s’en repentira. Tandis qu’en pleurs je me consume, Maudissant cet éloignement, Vous qui n’aimez que par […] Plus

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  • D’une fontaine

    Cette fontaine est froide, et son eau douxcoulante, A la couleur d’argent, semble parler d’Amour ; Un herbage mollet reverdit tout autour, Et les aunes font ombre à la chaleur brûlante. Le fueillage obeyt à Zephyr qui l’évante, Souspirant, amoureux, en ce plaisant séjour ; Le soleil clair de flame est au milieu du jour, […] Plus

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  • Icare est chu ici, le jeune audacieux

    Icare est chu ici, le jeune audacieux, Qui pour voler au Ciel eut assez de courage : Ici tomba son corps degarni de plumage, Laissant tous braves coeurs de sa chute envieux. Ô bienheureux travail d’un esprit glorieux, Qui tire un si grand gain d’un si petit dommage ! Ô bienheureux malheur, plein de tant […] Plus

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  • Contre une nuit trop claire

    Ô Nuit ! jalouse Nuit, contre moi conjurée, Qui renflammes le ciel de nouvelle clarté, T’aije donc aujourd’hui tant de fois désirée Pour être si contraire à ma félicité ? Pauvre moi ! je pensais qu’à ta brune rencontre Les cieux d’un noir bandeau dussent être voiles Mais, comme un jour d’été, claire tu fais […] Plus

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  • Epouvantable Nuit, qui tes cheveux noircis

    Epouvantable Nuit, qui tes cheveux noircis Couvres du voile obscur des ténèbres humides Et des antres sortant par tes couleurs livides, De ce grand Univers les beautés obscurcis. Las ! si tous les travaux par toi sont adoucis, Au ciel, en terre, en l’air, sous les marbres liquides, Or que dedans ton char le silence […] Plus

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