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  • Sommeil, paisible fils de la Nuit solitaire

    Sommeil, paisible fils de la Nuit solitaire, Père alme, nourricier de tous les animaux, Enchanteur gracieux, doux oubli de nos maux, Et des esprits blessés l’appareil salutaire : Dieu favorable à tous, pourquoi m’estu contraire ? Pourquoi suisje tout seul rechargé de travaux, Or que l’humide nuit guide ses noirs chevaux, Et que chacun jouit […] Plus

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  • Je ressemble en aimant au valeureux Persée

    Je ressemble en aimant au valeureux Persée Que sa belle entreprise a fait si glorieux, Ayant d’un vol nouveau pris la route des dieux, Et sur tous les mortels sa poursuite haussée. Emporté tout ainsi de ma haute pensée Je vole aventureux aux soleils de vos yeux, Et vois mille beautés qui m’élèvent aux cieux […] Plus

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  • Vous n’aimez rien que vous, de vous-même maîtresse

    Vous n’aimez rien que vous, de vousmême maîtresse, Toute perfection en vous seule admirant, En vous votre désir commence et va mourant, Et l’amour seulement pour vousmême vous blesse. Franche et libre de soin, votre belle jeunesse D’un oeil cruel et beau mainte flamme tirant, Brûle cent mille esprits qui votre aide implorant N’éprouvent que […] Plus

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  • Chaste soeur d’Apollon dont je suis éclairé

    Chaste soeur d’Apollon dont je suis éclairé Le jour comme la nuit, déité redoutable Que la force d’Amour a connue indomptable, Amour des autres dieux tant craint et révéré, Vois ce pauvre Actéon sans pitié dévoré Par ses propres pensers d’une rage incroyable, Pour avoir offensé d’erreur trop excusable, Si le feu de ta haine […] Plus

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  • Sonnet spirituel (XVIII)

    Je regrette en pleurant les jours mal employez A suivre une beauté passagere et muable, Sans m’eslever au ciel et laisser memorable Maint haut et digne exemple aux esprits devoyez. Toi qui dans ton pur sang nos mesfaits as noyez, Juge doux, benin pere et sauveur pitoyable, Las ! releve, ô Seigneur ! un pecheur […] Plus

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  • Cependant que l’honnêteté

    Cependant que l’honnêteté Retenait ta jeune beauté Empreinte au plus vif de mon âme, Quand je sentais brûler mon coeur, Je me plaisais en ma langueur, Et nommais heureuse ma flamme. Les filets de tes blonds cheveux, Primes, frisés, retors en noeuds, De cent mille façons nouvelles Serraient tellement mes esprits Que jamais je n’eusse […] Plus

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  • Quand nous aurons passé l’Infernale rivière

    Quand nous aurons passé l’Infernale rivière, Vous et moy pour nos maux damnez aux plus bas lieux, Moy pour avoir sans cesse idolâtré vos yeux Vous pour être à grand tort de mon coeur la meurtrière. Si je puis toujours voir votre belle lumière, Les éternelles nuits, les regrets furieux N’étonneront mon âme, et l’Enfer […] Plus

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