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  • C’était un jour d’été de rayons éclairci

    C’était un jour d’été de rayons éclairci, J’en ai toujours au coeur la souvenance empreinte, Quand le ciel nous lia d’une si ferme étreinte Que la mort ne saurait nous séparer d’ainsi. L’an était en sa force et notre amour aussi, Nous faisions l’un à l’autre une aimable complainte, J’étais jaloux de vous, de moi […] Plus

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  • Misérables travaux, vagabonde pensée

    Misérables travaux, vagabonde pensée, Soucis continuels, espoirs faux et soudains, Feintes affections, véritables dédains, Mémoire qu’une absence a bientôt effacée, Vraie et parfaite amour d’oubli récompensée, Aventureux désirs, mais follement hautains, Et vous de ma douleur messagers trop certains, Soupirs, qui donnez air à mon âme oppressée, Quoi ? ces vivantes morts, ces durables ennuis, […] Plus

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  • Ô bien heureux qui peut passer sa vie

    Ô bien heureux qui peut passer sa vie Entre les siens franc de haine et d’envie, Parmi les champs, les forêts et les bois, Loin du tumulte et du bruit populaire, Et qui ne vend sa liberté pour plaire Aux passions des princes et des rois ! Il n’a souci d’une chose incertaine; Il ne […] Plus

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  • Si la vierge Erigone, Andromède, et Cythère

    Si la vierge Erigone, Andromède, et Cythère, Astres pleins d’amitié, bénins et gracieux, Font le ciel plus aimable, et l’embellissent mieux Que le noir Scorpion, l’Hydre et le Sagittaire, Pourquoi ne changezvous ce courage adversaire ? Pourquoi ne sont plus doux vos propos et vos yeux ? Pourquoi vous adorant m’êtesvous si contraire ? Pourquoi […] Plus

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  • Marchands, qui recherchez tout le rivage more

    Marchands, qui recherchez tout le rivage more Du froid Septentrion et qui, sans reposer, À cent mille dangers vous allez exposer Pour un gain incertain, qui vos esprits dévore, Venez seulement voir la beauté que j’adore, Et par quelle richesse elle a su m’attiser : Et je suis sûr qu’après, vous ne pourrez priser Le […] Plus

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  • Las ! que me sert de voir ces belles plaines

    Las ! que me sert de voir ces belles plaines, Pleines de fruits, d’arbrisseaux et de fleurs ; De voir ces prés bigarrés de couleurs, Et l’argent vif des bruyantes fontaines ? C’est autant d’eau pour reverdir mes peines, D’huile à ma braise, à mes larmes d’humeurs, Ne voyant point celle pour qui je meurs, […] Plus

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  • Que servirait nier chose si reconnue

    Que servirait nier chose si reconnue ? Je l’avoue, il est vrai, mon amour diminue, Non pour objet nouveau qui me donne la loi, Mais c’est que vos façons sont trop froides pour moi. Vous avez trop d’égard, de conseil de sagesse, Mon humeur n’est pas propre à si tiède maîtresse. Je suis impatient, aveugle […] Plus

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