Memoranda

Les jours lumineux de nos fiançailles,
Les beaux jours que rien n’est venu ternir,
Mon cœur, ô mon cœur, comme tu tressailles
À leur souvenir !

Ô la triste vie, ô la vie amère,
Comme j’ai souffert avant ces jours-là !
Hélas ! à part toi, ma mère, ma mère.
Qui me consola ?

Songes-y, mon cœur, ô cœur fier de battre,
Songe à ce passé plein de désarroi.
Les remords confus qui hantaient mon âtre,
Rappelle-les-toi !

Et toute ma vie et ses équivoques,
Mes longues erreurs à travers l’amour,
Il faut, ô mon cœur, que tu les évoques
Chacune à son tour.

Car elle a tout su des maux que tu caches.
Un par un compté mes pas inquiets,
Et tu serais, toi, le dernier des lâches
Si tu l’oubliais.

Dans notre jardin de rêves, chaque commentaire est une fleur. Cultivez votre contribution.

Laisser un commentaire

Découvrez d'autres poèmes de Charles Le Goffic

Veuillez autoriser les annonces sur ce site!

Il semble que vous utilisez un bloqueur de publicités. La publicité constitue la seule source de financement pour du site. Vous Pouvez ajouter LaPoesie.org à votre liste blanche.

Refresh

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.