Les Plus Lus

  • Tristesse d’Olympio

    Les champs n’étaient point noirs, les cieux n’étaient pas mornes. Non, le jour rayonnait dans un azur sans bornes Sur la terre étendu, L’air était plein d’encens et les prés de verdures Quand il revit ces lieux où par tant de blessures Son cœur s’est répandu ! L’automne souriait ; les coteaux vers la plaine […] Plus

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  • Arbres

    En argot les hommes appellent les oreilles des feuilles c’est dire comme ils sentent que les arbres connaissent la musique mais la languie verte des arbres est un argot bien plus ancien Qui peut savoir ce qu’ils disent lorsqu’ils parlent des humains Les arbres parlent arbre comme les enfants parlent enfant Quand un enfant de […] Plus

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  • C'était OKC'était OK

    Se pétrir d’un voyage

    Je me souviens de l’océan Chaud et doux, S’entêtant à me séduire, S’allongeant sur mes rêves. Face aux torrents agités, crissants, d’ici, Je me souviens de la vie là-bas, Légère, Fluide comme une rivière, Traversante, Dans un horizon sans barrière. Je me souviens aussi, Du souvenir de vous, Mes êtres demeures, Comme des arbres absents, […] Plus

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  • étranges étrangers

    Étranges étrangers Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel hommes des pays loin cobayes des colonies doux petits musiciens soleils adolescents de la porte d’Italie Boumians de la porte de Saint-Ouen Apatrides dAubervilliers brûleurs des grandes ordures de la ville de Paris ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied au beau milieu des […] Plus

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  • Iguazu

    ravers la Pampa n’ayant pour relief que des vaches condamnées à brouter dès le premier tremblement du jour jusqu’à ce que l’herbe ait un goût de crépuscule, roule le train comminatoire qui vise de tout son fer le Nord guarani. Tout d’un coup voici un palmier en pleine campagne, un palmier d’origine, un palmier de […] Plus

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  • La chambre de la châtelaine

    « Délivrez-moi de ma lourde parure ; Ces longs habits, cette riche coiffure, Doublent encore la fatigue du soir. L’heure s’avance, et déjà du manoir Les murs épais sont enveloppés d’ombre. Seuls, du soldat veillant dans la nuit sombre, Les pas égaux font retentir les tours ; Hâtez-vous donc, prêtez-moi vos secours ! Je veux […] Plus

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  • BofBof

    L’art poétique (Chant III)

    Il n’est point de serpent, ni de monstre odieux, Qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux ; D’un pinceau délicat l’artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainsi, pour nous charmer, la Tragédie en pleurs D’Œdipe tout sanglant fit parler les douleurs, D’Oreste parricide exprima les alarmes, Et, pour nous […] Plus

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  • La fleur des poètes

    Chacun, comme un trésor, garde au fond de son ame Le parfum préféré de quelque chère fleur, Et dans tous nos pensers, sur le plus sombre drame Ce souvenir lointain épanche sa fraîcheur. Au lilas, confident de sa longue douleur, Valmore de son chant suspend l’aile de flamme, Et sur la véronique, image de son […] Plus

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