Les Plus Lus

  • Je vogue sur la mer, où mon âme craintive

    Je vogue sur la mer, où mon âme craintive, Aux jours les plus sereins, voit les vents se lever. Pour vaincre leurs efforts, j’ai beau les observer, Ma force, ou ma prudence, est ou faible, ou tardive. Je me laisse emporter à l’onde fugitive, Parmi tous les dangers qui peuvent arriver, Où tant d’hommes divers […] Plus

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  • Durant la belle nuit, dont mon ame ravie

    Durant la belle nuit, dont mon ame ravie Preferoit les clartez à celles d’un beau jour, J’escoutois murmurer, au milieu de la Cour, Mille voix de loüange, et mille autres d’envie. Je ne sçay quelles morts plus douces que la vie, Faisoient sentir aux coeurs les charmes de l’Amour ; Et de mille beautez qui […] Plus

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  • Carite l’autre jour si pompeuse et si belle

    Carite l’autre jour si pompeuse et si belle, De la terre, et du Ciel montroit tous les tresors ; Quand je me laissay vaincre aux amoureux transports, Qui m’en firent pretendre une faveur nouvelle. Mais j’en fus repoussé d’une main si cruelle, Et d’un si rude coup je sentis les efforts, Que mon ombre craintive […] Plus

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  • Messagers du sommeil, allez à la mal’heure

    Messagers du sommeil, allez à la mal’heure, Annoncez le desastre aux coupables humains, Et sans nous estonner de vos fantosmes vains, Rendez nostre aventure ou douteuse, ou meilleure. Apollon ne void point vostre sombre demeure, Pour vous communiquer ses Oracles certains. Quelle part avons nous à vos antres lointains ? Affligez vous Iris, afin qu’Alcide […] Plus

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  • Vous implorez en vain, pauvre troupe insensée

    Vous implorez en vain, pauvre troupe insensée, Un injuste secours, par un injuste effort La pitié qui previent le moment de la mort, Quant c’est pour un amant, elle est trop avancée. Vous m’appellez cruelle, et vostre ame offencée Accuse mes rigueurs de son funeste sort. Le Ciel en soit l’arbitre, et qu’il juge du […] Plus

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  • Une effroyable horreur couvrait la terre et l’onde

    Une effroyable horreur couvrait la terre et l’onde Et déjà les démons menaient par l’univers Les funestes oiseaux, les fantômes divers, Et des songes légers la troupe vagabonde, Quand Morphée emprunta la chevelure blonde, Les roses et les lys qui n’ont jamais d’hiver, Et mille autres appas d’un long crêpe couverts, Dont aujourd’hui Phillis étonne […] Plus

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  • Cette source de mort, cette homicide peste

    Cette source de mort, cette homicide peste, Ce péché, dont l’enfer a le monde infecté, M’a laissé, pour tout être, un bruit d’avoir été, Et je suis de moimême une image funeste. L’auteur de l’univers, le monarque céleste, S’était rendu visible en ma seule beauté Ce vieux titre d’honneur qu’autrefois j’ai porté, Et que je […] Plus

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  • Ce qui doit m’étonner excite mon courage

    Ce qui doit m’étonner excite mon courage, Et ma témérité me conduit au cercueil ; Je sers une beauté plus dure qu’un écueil, Et l’amour se conserve où l’espoir fait naufrage. Aveugle passion, fureur, manie et rage, Vous faites que j’adore un insensible orgueil. Le plus cruel abord est comme un doux accueil, Et j’appelle […] Plus

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  • Allons parmy les fleurs cueillir une guirlande

    Allons parmy les fleurs cueillir une guirlande, Afin d’en couronner la Reine des Beautez ; Sois Venus, soit Phillis, à qui les Royautez Vont indifferemment presenter leur offrande. Les Graces, et l’Amour, seront de nostre bande ; Les jeux, et les plaisirs suivront de tous costez : La saison nous appelle à mille nouveautez ; […] Plus

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  • Une fleur passagère, une vaine peintur

    Une fleur passagère, une vaine peinture, Faisaient de mes beaux jours les plus douces clartés, Et dans un labyrinthe, errant de tous côtés, Je faisais de mon sort la douteuse aventure. Sans aucun soin du temps, ni de la sépulture, La fureur m’emportait parmi les vanités, Et toujours soupirant après mille beautés, J’écoutais de l’Amour […] Plus

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