Durant la belle nuit, dont mon ame ravie

Durant la belle nuit, dont mon ame ravie
Preferoit les clartez à celles d’un beau jour,
J’escoutois murmurer, au milieu de la Cour,
Mille voix de loüange, et mille autres d’envie.

Je ne sçay quelles morts plus douces que la vie,
Faisoient sentir aux coeurs les charmes de l’Amour ;
Et de mille beautez qui brilloient à l’entour,
L’un tenoit pour Caliste, et l’autre pour Sylvie.

Quand Phillis vint monstrer ses yeux armez de dards,
De tous les assistans attira les regards,
Et des autres objets effaça la memoire.

Sa presence à l’instant fit sentir sa vertu,
Et mon coeur fut saisi d’une secrette gloire,
De la voir triompher, sans avoir combatu.

Sonnets de Phillis

Voter pour ce poème!

Avatar Apprenti Poète

Par Jean Ogier De Gombauld

Poemes Jean Ogier De Gombauld - Découvrez les œuvres poétiques de Jean Ogier De Gombauld

Ce poème vous a-t-il touché ? Partagez votre avis, critique ou analyse !

Dans l'univers des poèmes, chaque commentaire est une pépite de Proust. Partagez votre trésor.
S’abonner
Notifier de
Avatar
guest
0 Avis
Inline Feedbacks
View all comments

Sans connaissance aucune en mon Printemps j’étais

Nouvelle bonté