Les Plus Lus

  • Eve et Marie

    Homme, qui que tu sois, regarde Eve et Marie, Et comparant ta mère à celle du Sauveur, Vois laquelle des deux en est le plus chérie, Et du Père Eternel gagne mieux la faveur. L’une à peine respire et la voilà rebelle, L’autre en obéissance est sans compassion ; L’une nous fait bannir, par l’autre […] Plus

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  • Perdu au jeu

    Sonnet. Je chéris ma défaite, et mon destin m’est doux, Beauté, charme puissant des yeux et des oreilles : Et je n’ai point regret qu’une heure auprès de vous Me coûte en votre absence et des soins et des veilles. Se voir ainsi vaincu par vos rares merveilles, C’est un malheur commode à faire cent […] Plus

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  • Au Roy

    Estil vrai, grand Monarque, et puisje me vanter Que tu prennes plaisir à me ressusciter ; Qu’au bout de quarante ans Cinna, Pompée, Horace, Reviennent à la mode et retrouvent leur place, Et que l’heureux brillant de mes jeunes rivaux N’ôte point leur vieux lustre à mes premiers travaux ? Achève. Les derniers n’ont rien […] Plus

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  • Que la vérité parle

    Ce texte est une traduction de Pierre Corneille d’une œuvre anonyme de piété chrétienne de la fin du XIVe ou début du XVe s. (Que la vérité parle au dedans du coeur sans aucun bruit de paroles.) Parle, parle, Seigneur, ton serviteur écoute : Je dis ton serviteur, car enfin je le suis ; Je […] Plus

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  • Jalousie

    N’aimez plus tant, Phylis, à vous voir adorée : Le plus ardent amour n’a pas grande durée ; Les nœuds les plus serrés sont le plus tôt rompus ; A force d’aimer trop, souvent on n’aime plus, Et ces liens si forts ont des lois si sévères Que toutes leurs douceurs en deviennent amères. Je […] Plus

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  • À la marquise

    Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu’à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux. Le temps aux plus belles choses Se plaît à faire un affront, Et saura faner vos roses Comme il a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits On m’a […] Plus

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  • Excuse à Ariste

    Ce n’est donc pas assez ; et de la part des muses, Ariste, c’est en vers qu’il vous faut des excuses ; Et la mienne pour vous n’en plaint pas la façon : Cent vers lui coûtent moins que deux mots de chanson ; Son feu ne peut agir quand il faut qu’il s’explique Sur […] Plus

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  • Chanson (I)

    Toi qui près d’un beau visage Ne veux que feindre l’amour, Tu pourrais bien quelque jour Éprouver à ton dommage Que souvent la fiction Se change en affection. Tu dupes son innocence, Mais enfin ta liberté Se doit à cette beauté Pour réparer ton offense ; Car souvent la fiction Se change en affection. Bien […] Plus

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  • Sur une absence

    Stance. Depuis qu’un malheureux adieu Rendit vers vous ma flamme criminelle, Tout l’univers, prenant votre querelle, Contre moi conspire en ce lieu. Ayant osé me séparer Du beau soleil qui luit seul à mon âme, Pour le venger, l’autre cachant sa flamme, Refuse de plus m’éclairer. L’air, qui ne voit plus ce flambeau, En témoignant […] Plus

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  • Eve et Marie

    Homme, qui que tu sois, regarde Eve et Marie, Et comparant ta mère à celle du Sauveur, Vois laquelle des deux en est le plus chérie, Et du Père Eternel gagne mieux la faveur. L’une a toute sa race au démon asservie, L’autre rompt l’esclavage où furent ses aïeux Par l’une vient la mort et […] Plus

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  • Rondeau – Je pense à vous

    Je pense à vous voir tant d’attraits, Qu’Amour vous a formée exprès Pour faire que sa fête on chôme, Car vous en avez une somme Bien dangereuse à voir de près. Vous êtes belle plus que très, Et vous avez le teint si frais, Qu’il n’est rien d’égal (au moins comme Je pense) à vous. […] Plus

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