Les Plus Lus

  • Ballade à la gloire du Lys

    Muse au front d’or, farouche Aganippide, Je chanterai le Lys, aux Dieux pareil, Le Lys charmant, le Lys au coeur splendide. Dès qu’il fleurit, la Nature en éveil, Comme à son roi, lui demande conseil. Couche de nacre où s’éveille l’Aurore, Noble palais que bat la mer sonore, Blanc coudrier qui sait plaire à Phyllis, […] Plus

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  • La prisonnière passe…

    La prisonnière passe, elle est blessée. Elle a On ne sait quel aveu sur le front. La voilà ! On l’insulte ! Elle a l’air des bêtes à la chaîne. On la voit à travers un nuage de haine. Qu’atelle fait ? Cherchez dans l’ombre et dans les cris, Cherchez dans la fumée affreuse de […] Plus

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  • À Pépa

    Pépa, quand la nuit est venue, Que ta mère t’a dit adieu ; Que sous ta lampe, à demie nue, Tu t’inclines pour prier Dieu ; A cette heure où l’âme inquiète Se livre au conseil de la nuit ; Au moment d’ôter ta cornette Et de regarder sous ton lit ; Quand le sommeil […] Plus

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  • Sur un reliquaire

    (Sur un reliquaire qu’on lui avait dérobé) Seul bijou de ma pauvreté. Ton mince argent, ta perle fausse (En tout quatre francs), ont tenté Quelqu’un dont l’esprit ne se hausse, Parmi ces paysans cafards À vous dégoûter d’être au monde, — Tas d’Onans et de Putiphars ! — Que juste au niveau de l’immonde, Et […] Plus

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  • Bournemouth

    Le long bois de sapins se tord jusqu’au rivage, L’étroit bois de sapins, de lauriers et de pins, Avec la ville autour déguisée en village : Chalets éparpillés rouges dans le feuillage Et les blanches villas des stations de bains. Le bois sombre descend d’un plateau de bruyère, Va, vient, creuse un vallon, puis monte […] Plus

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  • L’Amour et la Folie

    Tout est mystère dans l’Amour, Ses flèches, son Carquois, son Flambeau, son Enfance. Ce n’est pas l’ouvrage d’un jour Que d’épuiser cette Science. Je ne prétends donc point tout expliquer ici. Mon but est seulement de dire, à ma manière, Comment l’Aveugle que voici (C’est un Dieu), comment, disje, il perdit la lumière ; Quelle […] Plus

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  • A messieurs du Conseil

    Prothee tel qu’a feint le vieux poëte Homere Qui en plusieurs façons se souloit varier Ne s’eust laissé dormant par Atride atraper Sans l’advertissement d’Idothe debonnaire. Et n’eust du Dieu marin tiré responce vaine Pour se pouvoir sauver et les compagnons siens : Mais miserable moy qui par dommages miens Preuve la fiction d’Homere trescertaine. […] Plus

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