Les Plus Lus

  • Lettre à M. de Lamartine

    Lorsque le grand Byron allait quitter Ravenne, Et chercher sur les mers quelque plage lointaine Où finir en héros son immortel ennui, Comme il était assis aux pieds de sa maîtresse, Pâle, et déjà tourné du côté de la Grèce, Celle qu’il appelait alors sa Guiccioli Ouvrit un soir un livre où l’on parlait de […] Plus

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  • La nature est pleine d’amour

    La nature est pleine d’amour, Jeanne, autour de nos humbles joies ; Et les fleurs semblent tour à tour Se dresser pour que tu les voies. Vive Angélique ! à bas Orgon ! L’hiver, qu’insultent nos huées, Recule, et son profil bougon Va s’effaçant dans les nuées. La sérénité de nos coeurs, Où chantent les […] Plus

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  • Le maître d’études

    Ne le tourmentez pas, il souffre. Il est celui Sur qui, jusqu’à ce jour, pas un rayon n’a lui ; Oh ! ne confondez pas l’esclave avec le maître ! Et, quand vous le voyez dans vos rangs apparaître, Humble et calme, et s’asseoir la tête dans ses mains, Ayant peut-être en lui l’esprit des […] Plus

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  • La nuit d’octobre

    LE POÈTE Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve. Je n’en puis comparer le lointain souvenir Qu’à ces brouillards légers que l’aurore soulève, Et qu’avec la rosée on voit s’évanouir. LA MUSE Qu’aviezvous donc, ô mon poète ! Et quelle est la peine secrète Qui de moi vous a séparé ? Hélas […] Plus

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  • Lucie

    Mes chers amis, quand je mourrai, Plantez un saule au cimetière. J’aime son feuillage éploré ; La pâleur m’en est douce et chère, Et son ombre sera légère À la terre où je dormirai. Un soir, nous étions seuls, j’étais assis près d’elle ; Elle penchait la tête, et sur son clavecin Laissait, tout en […] Plus

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  • Saules pleureurs

    Chanson. Elle passe comme le vent, Ma jeunesse douce et sauvage ! Ma joie est d’y penser souvent : Elle passe comme le vent, Mon cœur la poursuit en rêvant, Quand je suis seul sur le rivage. Elle passe comme le vent Avec l’amour qui la ravage. Elle fuit, la belle saison, Avec la coupe […] Plus

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  • Le pays natal

    L’automne a ses heures oisives Pleines des choses d’autrefois, Les yeux ont des larmes furtives Qu’ils n’osent confier qu’aux bois. Là, chaque plume que l’orage Détache du nid de l’oiseau M’apporte un rêve du jeune âge, Un souvenir de mon berceau. Dans chaque feuille qui murmure. J’entends un nom des anciens jours, Et chaque voix […] Plus

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  • La nuit de mai

    La muse Poète, prends ton luth et me donne un baiser ; La fleur de l’églantier sent ses bourgeons éclore, Le printemps naît ce soir ; les vents vont s’embraser ; Et la bergeronnette, en attendant l’aurore, Aux premiers buissons verts commence à se poser. Poète, prends ton luth, et me donne un baiser. Le […] Plus

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