Les Plus Lus

  • Le vallon

    Mon coeur, lassé de tout, même de l’espérance, N’ira plus de ses voeux importuner le sort ; Prêtezmoi seulement, vallon de mon enfance, Un asile d’un jour pour attendre la mort. Voici l’étroit sentier de l’obscure vallée : Du flanc de ces coteaux pendent des bois épais, Qui, courbant sur mon front leur ombre entremêlée, […] Plus

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  • Poème jardinier

    Dans les jardins, le vent sauvage Berce des fleurs aux noms latins. Dans les jardins, sous les ombrages, La nuit est verte le matin. L’abeille dans la fleur sauvage Prend le sucre de son festin. Le ruisseau roule des images Dont les yeux ne sont pas éteints. La branche et le fruit sont sauvages. L’oiseau […] Plus

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  • Beaux et grands bâtiments..

    (Écrit à Fontainebleau, x Sur l’absence de la vicomtesse d’Auchy.) 1608. Beaux et grands bâtiments d’éternelle structure, Superbes de matière, et d’ouvrages divers, Où le plus digne roi qui soit en l’univers Aux miracles de l’art fait céder la nature. Beau parc, et beaux jardins, qui dans votre clôture, Avez toujours des fleurs, et des […] Plus

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  • L’invention

    La terre ouvrant son sein, ses ressorts, ses miracles, Ses germes, ses coteaux, dépouille de Thétis ; Les nuages épais, sur elle appesantis, De ses noires vapeurs nourrissant leur tonnerre, Et l’hiver ennemi pour envahir la terre Roi des antres du Nord ; et de glaces armés, Ses pas usurpateurs sur nos monts imprimés; Et […] Plus

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  • L’étoile qui file

    Petite étoile, au sein des vastes cieux, Toi que suivaient et mon cœur et mes yeux, Toi dont j’aimais la lumière timide, Où t’en vas-tu dans ta course rapide ? Ah ! j’espérais que, dans ce ciel d’azur, Du moins pour toi le repos était sûr. Pourquoi t’enfuir, mon étoile chérie ? Pourquoi quitter le […] Plus

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  • La pente de la rêverie

    Obscuritate rerum verba saepè obscurantur.GERVASIUS TILBERIENSIS. Amis, ne creusez pas vos chères rêveries ; Ne fouillez pas le sol de vos plaines fleuries ; Et quand s’offre à vos yeux un océan qui dort, Nagez à la surface ou jouez sur le bord. Car la pensée est sombre ! Une pente insensible Va du monde […] Plus

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  • L’exilé satisfait

    Solitude ! silence ! oh ! le désert me tente. L’âme s’apaise là, sévèrement contente ; Là d’on ne sait quelle ombre on se sent l’éclaireur. Je vais dans les forêts chercher la vague horreur ; La sauvage épaisseur des branches me procure Une sorte de joie et d’épouvante obscure ; Et j’y trouve un […] Plus

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  • Puits de l’Inde

    Puits de l’Inde ! tombeaux ! monuments constellés ! Vous dont l’intérieur n’offre aux regards troublés Qu’un amas tournoyant de marches et de rampes, Froids cachots, corridors où rayonnent des lampes, Poutres où l’araignée a tendu ses longs fils, Blocs ébauchant partout de sinistres profils, Toits de granit, troués comme une frêle toile, Par où […] Plus

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  • Charles Vacquerie

    Il ne sera pas dit que ce jeune homme, ô deuil ! Se sera de ses mains ouvert l’affreux cercueil Où séjourne l’ombre abhorrée, Hélas ! et qu’il aura luimême dans la mort De ses jours généreux, encor pleins jusqu’au bord, Renversé la coupe dorée, Et que sa mère, pâle et perdant la raison, Aura […] Plus

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