Quiconque vit pour une cause juste, sa vie est une épopée de richesses.

La cruauté de l’attente quand on attend un destin douloureux qui viendra inévitablement Même à la ménopause, certains rêves semblent possibles. Sur les rives de la vie poussent les fleurs de l’espoir, et elles ont besoin de mains douces pour les attirer au milieu de la vie. Les baisers, les sourires sont encore gratuits dans la vie, alors Faisons d’elle…

vérité méritée…

Vérité,  Se peut-il qu’en paraphrasant Pythagorel’on puisse dire : « réfléchis avant d’apprendre »dans ce principe actif, nous poserions dès lors : -savoir se quantifie, unique est de comprendre-, tout pareil au langage qui emporte nos idées,voyons-le comme la mer aux vagues et courantspar les phrases se dépose grain à grain la pensée,vaste plage où les autres vont marchant et…

On dit qu’à Noël…

À Mademoiselle M. R. On dit qu’à Noël, dans les étables, à minuit, l’âne et le bœuf, dans l’ombre pieuse, causent. Je le crois. Pourquoi pas ? Alors, la nuit grésille : les étoiles font un reposoir et sont des roses. L’âne et le bœuf ont ce secret pendant l’année. On ne s’en douterait pas. Mais, moi, je sais qu’ils…

Le Réveil

Entendez-vous le bruit des roues sur le pavé ? Il est tard. Levez-vous. Midi à son de trompe Réclame le passage à l’écluse et, rêvé, Le monde enfin s’incarne et déroule ses pompes. Il est tard. Levez-vous. L’eau coule en la baignoire. Il faut laver ce corps que la nuit a souillé. Il faut nourrir ce corps affamé de victoire….

Le Génie

(A M. de Bonald) Ainsi, quand parmi les tempêtes, Au sommet brûlant du Sina, Jadis le plus grand des prophètes Gravait les tables de Juda; Pendant cet entretien sublime, Un nuage couvrait la cime Du mont inaccessible aux yeux, Et, tremblant aux coups du tonnerre, Juda, couché dans la poussière, Vit ses lois descendre des cieux. Ainsi des sophistes célèbres…

Salut a l’oiseau

Je te salue geai d’eau d’un noir de jais que je connus jadis oiseau des fées oiseau de feu oiseau des rues oiseau des portefaix des enfants et des fous Je te salue oiseau marrant oiseau rieur et je m’allume en ton honneur et je me consume en chair et en os et en feu d’artifice Isur le perron de…

Les conditions de l’etre

Je m’ancre dans l’ocre de la terre Et défends le sol sensible de nos soifs. Mes centres se rodent, Tremblent dans l’être de mon sang. Dans le ventre de mes sentiments, S’échangent les songes des éléments. Plongé, noyau étanche, dans mon corps, Je me hisse, silencieux, à la surface De ma tête. Trente couronnes d’uranium Tournent dans mon cirque. De…

Nuages

Le vent travaille les nuages dans la grande ignorance sacrée de tout ce qui pourra en advenir Et la parole est aux nuages : et falaise et visage et continent perdu et colombe de paix survolant les vestiges et femmes aux croupes voluptueuses immenses déchirures incroyable empoignade de formes enlassement vertigineux de corps mouvances des désirs triomphe du péché qui…

À M. de Saint-Lambert

1736. Mon esprit avec embarras Poursuit des vérités arides ; J’ai quitté les brillants appas Des Muses, mes dieux et mes guides, Pour l’astrolabe et le compas Des Maupertuis et des Euclides. Du vrai le pénible fatras Détend les cordes de ma lyre ; Vénus ne veut plus me sourire, Les Grâces détournent leurs pas. Ma muse, les yeux pleins…