Les Plus Lus

  • Pour Ern

    Cette époque propice aux douleurs Accuse je ne sais quoi de révolté Dans un tumulte où se joue La fausse déposition sur la table tragique De la vie incertaine et maudite Le jeu de la dispersion Opère dans les faubourgs de la mort Et la fortune installe un présent Calciné par le froid du délire […] Plus

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  • Tu es comme un nuage

    Tu es comme un nuage Et tu es retenue dans un paysage aveuglant Terni et menacé par un trop long miracle Un incendie de gerbes coupées sur leurs arêtes Tu es née de l’apparence comme cet or à profusion sur les blés Cet or qui se reflète lourd et léger Sur tes épaules découpées en biseau […] Plus

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  • Avec mon sang perdu

    Avec mon sang perdu J’aurais pu élever mon délire à la hauteur de mes rêves J’aurais pu créer des mondes vibrants et solitaires Comme les déserts brûlants J’aurais pu reconnaître ma vie frémissante et multiple Et transmettre le son de mes paroles délirantes Avec mon sang perdu j’aurais pu écrire sur la mer Tous les […] Plus

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  • Je n’ai jamais travaillé dans le temps

    Je n’ai jamais travaillé dans le temps Je n’ai jamais créé pour le futur Ancré ma vie Jamais pour le futur je n’ai ancré ma vie Et seul le désespoir ou la mort ont suspendu ma vie A l’éternité d’un visage Et la mort aussi m’a poussé à faire ces pertes vaines et nécessaires Pour […] Plus

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  • A Val Constantine

    Chemins de passe hôpital et linceul Exil décapitant sa tête Ses paroles étaient d’un enfant Ses larmes étaient d’un enfant Je ne sais plus pourquoi l’eau coule torrentielle L’eau coule et ses yeux sont noyés L’amour et la misère le rêve et l’indifférence Car la haine est sans limite Et l’abandon sans limite Et ses […] Plus

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  • Capitales

    Capitales oubli de la grande famine Totem de la douleur Vous êtes l’existence de la totalité divine Débris de savanes et de forêts impénétrables Vierges impénétrables et vierges Labyrinthe où la misère se transforme en rêve de fusion Et le vent n’a rien à faire ici Sinon se plaindre de tant de blocs entassés Où […] Plus

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  • Je me refuse à croire

    Je me refuse à croire que mes nuits de veille Seront brûlées dans la clarté d’un matin glacial Je me refuse à croire que ce miroir Ne gardera pas mon ombre Je me refuse à croire que tout sera pareil Cruel et décapité par le temps Je me refuse à croire que mes paroles Ne […] Plus

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  • Je ne pense rien je ne comprends rien

    Je ne pense rien je ne comprends rien Je suis comme une pierre qui retrouverait sa forme primitive Quand elle fut rejetée sur une plage déserte Et que tout commença et se perdit de la même façon C’est comme un être qui se revendique en moi tout à coup Avec une violence déchaînée qui me […] Plus

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  • Le feu me dévore

    Le feu me dévore quand le froid ne me hurle pas jusqu’à l’os et je tombe des heures entières dans une catalepsie où la démence de mes rêves installe un autre enfer. 30 Avril 1947 Ajouter aux favoris 0 Plus

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  • Ville tu es toujours la même

    Ville tu es toujours la même Si désemparée d’attendre des hommes qui te reviennent Des hommes qui te comprennent Et triste d’une joie amère et sauvage Ville dégrisée qui se révolte au bord d’un monde Ville qui comprend les hommes aux visages invisibles Les rares hommes comme des fantômes Dernier sursaut avant les larmes D’une […] Plus

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