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  • Père du doux repos, Sommeil, père du Songe

    Père du doux repos, Sommeil, père du Songe, Maintenant que la nuit, d’une grande ombre obscure, Fait à cet air serein humide couverture, Viens, Sommeil désiré et dans mes yeux te plonges. Ton absence, Sommeil, languissamment allonge Et me fait plus sentir la peine que j’endure. Viens, Sommeil, l’assoupir et la rendre moins dure, Viens […] Plus

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  • A cet anneau parfait en forme ronde

    A cet anneau parfait en forme ronde, Ensemble et toi, et moi, je parangonne. La foi le clôt : la foi ne m’abandonne. Son teint est d’or : moins que l’or tu n’es blonde. S’il est semé de larmes : trop abonde L’humeur en moi, qui proie au deuil me donne. Si un écrit au […] Plus

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  • Épigramme de la fontaine de Narcisse

    Narcisse aime sa soeur, sa chère soeur jumelle, Sa soeur aussi pour lui brûle d’ardeur extrême ; L’un en l’autre se sent être un second soimême : Ce qu’elle veut pour lui, il veut aussi pour elle. De semblable beauté est cette couple belle, Et semblable est le feu qui fait que l’un l’autre aime, […] Plus

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  • Quand elle vit à la Mort déployer

    Quand elle vit à la Mort déployer L’impiteux trait pour son voisin occire, En permettant à la pitié d’élire Siège en son coeur, se prit à larmoyer. Et tant de traits, qu’Amour vint employer, Pour me contraindre en infini martyre Mourir toujours, n’ont jamais pu suffire, Pour à pitié, tant soit peu, la ployer. Bien […] Plus

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  • Je fumais tout en mon fort soupirer

    Je fumais tout en mon fort soupirer, Si chaudement, que le froid de son coeur Se distilla ; et l’ardente vigueur Lui fit d’Amour un soupir respirer. Mes yeux aussi, coutumiers d’attirer A leurs ruisseaux tant de triste liqueur, Amollissaient toute dure rigueur, Dont me soulait ma dame martyrer. Quand comme émue au soin de […] Plus

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  • L’ardent désir, qui d’espérer m’abuse

    L’ardent désir, qui d’espérer m’abuse, Si bien la voie au penser d’Amour montre, Que bien souvent devant moi je rencontre Celle pour qui tant, et tant de pas j’use. Mais quand ma douce, et cruelle Méduse Fait à mes yeux de soi si belle montre, L’esprit vital, d’admirable rencontre Tout éperdu, son devoir me refuse. […] Plus

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  • Disgrâce

    La haute Idée à mon univers mère, Si hautement de nul jamais comprise, M’est à présent ténébreuse Chimère. Le tout, d’où fut toute ma forme prise, Plus de mon tout, de mon tout exemplaire, M’est simplement une vaine feintise. Ce qui soulait mon imparfait parfaire Par son parfait, sa force a retirée, Pour mon parfait […] Plus

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  • Pere divin, sapience eternelle …

    Pere divin, sapience eternelle, Commencement et fin de toute chose, Ou en pourtrait indeleble repose De l’Univers l’Idee universelle. Voy de tes Raiz la plus belle estincelle Qui soit çabas en corps humain enclose, Que la trop fiere, impiteuse Parque ose Tirer du clos de sa cendre mortelle. Donq de mon feu pourra la flame […] Plus

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  • Puisque je vois que mes afflictions

    Puisque je vois que mes afflictions Sont au plus haut degré de leur effort, Et que le Ciel conjuré à ma mort A tout malheur me guide, Regrets, soupirs, plaints, pleurs, et passions, Je vous lâche la bride. Je n’ai espoir que mon cri entendu Puisse adoucir la fière cruauté De ma déesse, et dame […] Plus

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  • O calme nuit , qui doucement compose …

    O calme nuit, qui doucement compose En ma faveur l’ombre mieux animee Qu’onque Morphee en sa sale enfumee Peingnit du rien de ses Metamorphoses ! Combien heureus les oeillets et les roses Ceingnoient le bras de mon ame espamee, Affriandant une langue affamee Du Paradis de deus levres descloses ! Lorsque Phebus, laissant sa molle […] Plus

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  • J’ai tant crié, ô douce Mort, renverse

    J’ai tant crié, ô douce Mort, renverse Avec ce corps mon grief tourment sous terre, Que je me sens presque finir la guerre De l’espérance à mon désir diverse. Vois, Dame, vois, que les pleurs que je verse, Et les soupirs ardents, que je déserre Hors de mon coeur, et le trait qui m’enferre, Veulent […] Plus

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