Les Plus Lus

  • Rêves d’enfant

    Contrerime XIX. Circé des bois et d’un rivage Qu’il me semblait revoir, Dont je me rappelle d’avoir Bu l’ombre et le breuvage ; Les tambours du Morne Maudit Battant sous les étoiles Et la flamme où pendaient nos toiles D’un éternel midi ; Rêves d’enfant, voix de la neige, Et vous, murs où la nuit […] Plus

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  • Les fourriers d’Eté sont venus

    Les fourriers d’Eté sont venus Pour appareiller son logis, Et ont fait tendre ses tapis, De fleurs et verdure tissus. En étendant tapis velus, De vert herbe par le pays, Les fourriers d’Eté sont venus Pour appareiller son logis. Coeurs d’ennui piéça morfondus, Dieu merci, sont sains et jolis ; Allez-vous-en, prenez pays, Hiver, vous […] Plus

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  • À El***

    Lorsque seul avec toi, pensive et recueillie, Tes deux mains dans la mienne, assis à tes côtés, J’abandonne mon âme aux molles voluptés Et je laisse couler les heures que j’oublie ; Lorsqu’au fond des forêts je t’entraîne avec moi, Lorsque tes doux soupirs charment seuls mon oreille, Ou que, te répétant les serments de […] Plus

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  • Les Fréron

    D’où vient que ce nom de Fréron Est l’emblème du ridicule ? Si quelque maître Aliboron, Sans esprit comme sans scrupule, Brave les moeurs et la raison ; Si de Zoïle et de Chausson Il se montre le digne émule, Les enfants disent : ” C’est Fréron. “ Sitôt qu’un libelle imbécile Croqué par quelque […] Plus

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  • Conversation masquée

    Si La nuit rime avec la mort l’oubli prouvera que tu as tort Si la mort défie ton ennui Ne lui cède pas ton âme et ta vie À l’ennui, à la mort À la vie, à l’envie schizophrénique hypothétique Lorsque le masque tombera Seule la ferveur restera C’est impétueux, cette cérémonieuse envie de partir […] Plus

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  • La pluie

    Après que j’eus par le fer par le feu par la cendre visité les lieux les plus célèbres de l’histoire après que j’eus par la cendre le feu la terre et les astres courtisé de mes ongles de chien sauvage et de ventouse le champ autoritaire des protoplasmes Je me trouvai comme à l’accoutumée du […] Plus

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  • Les Têtes du sérail

    O horrible ! o horrible ! most horrible !Shakespeare, Hamlet. On a cru devoir réimprimer cette ode telle qu’elle a été composée et publiée en juin 1826, à l’époque du désastre de Missolonghi. Il est important de se rappeler, en la lisant, que tous les journaux d’Europe annoncèrent alors la mort de Canaris, tué dans […] Plus

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