Les Plus Lus

  • Lydia

    (Études latines, XVII) Lydia, sur tes roses joues, Et sur ton col frais et plus blanc Que le lait, coule étincelant L’or fluide que tu dénoues. Le jour qui luit est le meilleur Oublions l’éternelle tombe. Laisse tes baisers de colombe Chanter sur tes lèvres en fleur. Un lys caché répand sans cesse Une odeur […] Plus

    Lire la suite

  • Petit Paul

    Sa mère en le mettant au monde s’en alla. Sombre distraction du sort ! Pourquoi cela ? Pourquoi tuer la mère en laissant l’enfant vivre ? Pourquoi par la marâtre, ô deuil ! la faire suivre ? Car le père était jeune, il se remaria. Un an, c’est bien petit pour être paria ; Et […] Plus

    Lire la suite

  • A mon fils yacine

    Mon fils aimé j’ai reçu ta lettre Tu me parles déjà comme une grande personne tu insistes sur tes efforts à l’école et je sens ta passion de comprendre de chasser l’obscurité, la laideur de pénétrer les secrets du grand livre de la vie Tu es sûr de toi-même et sans le faire exprès tu […] Plus

    Lire la suite

  • À El***

    Lorsque seul avec toi, pensive et recueillie, Tes deux mains dans la mienne, assis à tes côtés, J’abandonne mon âme aux molles voluptés Et je laisse couler les heures que j’oublie ; Lorsqu’au fond des forêts je t’entraîne avec moi, Lorsque tes doux soupirs charment seuls mon oreille, Ou que, te répétant les serments de […] Plus

    Lire la suite

  • Sonnet moderne

    Elle mit son plus beau chapeau, son chapeau bleu, Et la robe que nul encor n’a dégrafée. Puis elle releva la boucle ébouriffée Que sa voilette avait fait redescendre un peu. Elle se dit : C’est mal, trèsmal! Et comme il pleut ! Je serai faite, vrai, comme une vieille fée ! Puis, avant de […] Plus

    Lire la suite

  • A un grand arbre

    L’esprit calme des dieux habite dans les plantes. Heureux est le grand arbre aux feuillages épais ; Dans son corps large et sain la sève coule en paix, Mais le sang se consume en nos veines brûlantes. A la croupe du mont tu sièges comme un roi ; Sur ce trône abrité, je t’aime et […] Plus

    Lire la suite

  • La torche

    Je vous aime, mon corps, qui fûtes son désir, Son champ de jouissance et son jardin d’extase Où se retrouve encor le goût de son plaisir Comme un rare parfum dans un précieux vase. Je vous aime, mes yeux, qui restiez éblouis Dans l’émerveillement qu’il traînait à sa suite Et qui gardez au fond de […] Plus

    Lire la suite

  • Le monstre

    I. Tu n’es certes pas, ma très-chère, Ce que Veuillot nomme un tendron. Le jeu, l’amour, la bonne chère, Bouillonnent en toi, vieux chaudron ! Tu n’es plus fraîche, ma très-chère, Ma vieille infante ! Et cependant Tes caravanes insensées T’ont donné ce lustre abondant Des choses qui sont très-usées, Mais qui séduisent cependant. Je […] Plus

    Lire la suite

  • Compagne savoureuse et bonne

    Compagne savoureuse et bonne À qui j’ai confié le soin Définitif de ma personne, Toi mon dernier, mon seul témoin, Viens çà, chère, que je te baise, Que je t’embrasse long et fort, Mon coeur près de ton coeur bat d’aise Et d’amour pour jusqu’à la mort : Aime-moi, Car, sans toi, Rien ne puis, […] Plus

    Lire la suite

Charger plus
Toutes nos félicitations. Vous avez atteint la fin de l'internet.