Les Plus Lus

  • Elle (1)

    Vous ne savez son nom ? Celle pour qui je chante La vie d’amour de feu, puis après est mourante : C’est un arbre en verdeur, un soleil en éclats, C’est une nuit de rose ou languissants ébats. C’est un torrent jeté par un trou de nuage ; C’est le roi des lions dégarni de […] Plus

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  • À mon jardinier

    Laborieux valet du plus commode maître Qui pour te rendre heureux ici-bas pouvait naître, Antoine, gouverneur de mon jardin d’Auteuil, Qui diriges chez moi l’if et le chèvrefeuil, Et sur mes espaliers, industrieux génie, Sais si bien exercer l’art de La Quintinie ; Ô ! que de mon esprit triste et mal ordonné, Ainsi que […] Plus

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  • L’inconnue

    C’était un soir que tout brillait de feux ; Un soir qu’éclatant de lumières, Tivoli lassait les paupières De mille curieux. Là, des bosquets blanchis ; là, des masses plus sombres ; Des soleils de cristal, des jours brusques, des ombres Qui s’allongent sur le gazon ; Aux branches des ormeaux des lampes suspendues ; […] Plus

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  • La chenille

    Un jour, causant entre eux, différents animaux Louaient beaucoup le ver à soie. Quel talent, disaient-ils, cet insecte déploie En composant ces fils si doux, si fins, si beaux, Qui de l’homme font la richesse ! Tous vantaient son travail, exaltaient son adresse. Une chenille seule y trouvait des défauts, Aux animaux surpris en faisait […] Plus

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  • Paupertas

    Être riche n’est pas l’affaire ; Toute l’affaire est de charmer ; Du palais du grenier diffère En ce qu’on y sait mieux aimer. L’aube au seuil, un grabat dans l’angle ; Un éden peut être un taudis ; Le craquement du lit de sangle Est un des bruits du paradis. Moins de gros sous, […] Plus

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  • Les souhaits

    Il est au Mogol des follets Qui font office de valets, Tiennent la maison propre, ont soin de l’équipage, Et quelquefois du jardinage. Si vous touchez à leur ouvrage, Vous gâtez tout. Un d’eux près du Gange autrefois Cultivait le jardin d’un assez bon Bourgeois. Il travaillait sans bruit, avait beaucoup d’adresse, Aimait le maître […] Plus

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  • La veuve

    À Armand Silvestre. I. Le sourire est en fleur sur les lèvres des belles, Dans la saison d’avril et des robes nouvelles. — Salut, ô rubans clairs, guimpes et cols brodés, Bonnets aériens !… toute la panoplie Révélant le bon goût d’une femme accomplie Traîne sur les fauteuils. — Les tiroirs sont vidés. C’est la […] Plus

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