Les Plus Lus

  • Le secret de Polichinelle

    Fable VII, Livre I. Qui découvre une vérité, A dit un grave personnage, La gardera pour soi, s’il est quelque peu sage Et chérit sa tranquillité. Socrate, Galilée, et gens de cette étoffe, Ont méconnu ce dogme, et s’en sont mal trouvés. Quels maux n’ont-ils pas éprouvés ! D’abord c’est Anitus qui crie au philosophe […] Plus

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  • À une rose

    Rose, rose-d’amour vannée, Jamais fanée, Le rouge-fin est ta couleur, Ô fausse-fleur ! Feuille où pondent les journalistes Un fait-divers, Papier-Joseph, croquis d’artistes : – Chiffres ou vers – Cœur de parfum, montant arôme Qui nous embaume… Et ferait même avec succès, Après décès ; Grise l’amour de ton haleine, Vapeur malsaine, Vent de pastille-du-sérail, […] Plus

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  • À l’obéissance passive (VIII)

    VIII. Ô Dieu, puisque voilà ce qu’a fait cette armée, Puisque, comme une porte est barrée et fermée, Elle est sourde à l’honneur, Puisque tous ces soldats rampent sans espérance, Et puisque dans le sang ils ont éteint la France, Votre flambeau, Seigneur ! Puisque la conscience en deuil est sans refuge Puisque le prêtre […] Plus

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  • Belphégor

    Un jour Satan, Monarque des enfers, Faisait passer ses Sujets en revue. Là confondus tous les états divers, Princes et Rois, et la tourbe menue, Jetaient maint pleur, poussaient maint et maint cri, Tant que Satan en était étourdi. Il demandait en passant à chaque âme ; Qui t’a jetée en l’éternelle flamme ? L’une […] Plus

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  • Le Voyageur

    << Tu nous rends nos derniers signaux; Le long du bord le câble crie; L’ancre s’élève et sort des eaux; La voile s’ouvre; adieu, patrie! << Des flots l’un par l’autre heurtés Je vois fuir les cimes mouvantes, Comme les flocons argentés Des toisons sur nos monts errantes. << Je vois se dérouler les noeuds […] Plus

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  • Une vieille lune

    Moi. Chère infidèle ! eh bien, qu’êtes-vous devenue ? Depuis quinze grands jours vous n’êtes pas venue ! Chaque nuit, à l’abri du rideau de satin, Ma bougie en pleurant brûle jusqu’au matin ; Je m’endors sans tenir votre main adorée, Et lorsque vient l’Aurore en voiture dorée, Je cherche vainement dans les plis des […] Plus

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  • Les sabots de Polichinelle

    Fable XVII, Livre V. Polichinelle, à toi nous voilà revenus. J’y reviens volontiers, c’est un ami d’enfance ; Garçon d’esprit d’ailleurs, dans son extravagance, Fertile en mots profonds, des badauds retenus ; Garçon d’humeur toujours égale, Non pas comme un quidam que nous avons connu, Du matin jusqu’au soir plus mauvais que la gale ; […] Plus

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