Les Plus Lus

  • Sur l’amour de la patrie

    Je vous salue, ô terre où le ciel m’a fait naître, Lieux où le jour pour moi commença de paraître, Quand l’astre du berger, brillant d’un feu nouveau, De ses premiers rayons éclaira mon berceau ! Je revois cette plaine où des arbres antiques Couronnent les dehors de nos maisons rustiques, Arbres, témoins vivants de […] Plus

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  • L’anathème

    Si nous vivions au siècle où les Dieux éphémères Se couchaient pour mourir avec le monde ancien, Et, de l’homme et du ciel détachant le lien, Rentraient dans l’ombre auguste où résident les Mères ; Les regrets, les désirs, comme un vent furieux, Ne courberaient encor que les âmes communes ; Il serait beau d’être […] Plus

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  • Les sabots de Polichinelle

    Fable XVII, Livre V. Polichinelle, à toi nous voilà revenus. J’y reviens volontiers, c’est un ami d’enfance ; Garçon d’esprit d’ailleurs, dans son extravagance, Fertile en mots profonds, des badauds retenus ; Garçon d’humeur toujours égale, Non pas comme un quidam que nous avons connu, Du matin jusqu’au soir plus mauvais que la gale ; […] Plus

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  • Silvia

    À Madame ***. Il est donc vrai, vous vous plaignez aussi, Vous dont l’oeil noir, gai comme un jour de fête, Du monde entier pourrait chasser l’ennui. Combien donc pesait le souci Qui vous a fait baisser la tête ? C’est, j’imagine, un aussi lourd fardeau Que le roitelet de la fable ; Ce grand […] Plus

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  • Malédiction de Cypris

    C’était le vendredi, jour de Cypris la blonde, Un soir de juin ; bercés par les flots attendris, Les iris pâlissants croissaient au bord de l’onde ; Et, dans le Luxembourg, ce paradis du monde, Les marbres de l’Attique, amoureux de Paris, Voyaient l’air et les cieux et la terre fleuris. Leurs crinières au vent, […] Plus

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  • La pauvreté

    Hôtes de ce séjour d’angoisse et de souffrance, Où Satan sur le seuil a mis : Plus d’espérance ! Qui vous brisez le front contre ses murs de fer, Et vîntes échanger, dans cette fange immonde, La perpétuité des peines de ce monde Pour l’éternité de l’enfer ! Ô vous, bandits, larrons d’Italie ou d’Espagne, […] Plus

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  • La nuit d’août

    LA MUSE Depuis que le soleil, dans l’horizon immense, A franchi le Cancer sur son axe enflammé, Le bonheur m’a quittée, et j’attends en silence L’heure où m’appellera mon ami bienaimé. Hélas ! depuis longtemps sa demeure est déserte ; Des beaux jours d’autrefois rien n’y semble vivant. Seule, je viens encor, de mon voile […] Plus

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